Réaction ou pas, des partis de la majorité à l’initiative du président du MSP, pour un « consensus national », la scène politique renvoie dans ces derniers rebondissements, une position claire. Le mouvement pour le 5e mandat pour le président Bouteflika, compte chaque jour de nouveaux adhérents
Dans ce sens, Le président du mouvement El Bina Abdelkader Bengrina l’a annoncé ouvertement hier lors de sa rencontre avec le secrétaire général du parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, ce mercredi, que son mouvement participera à la prochaine présidentielle « ne boycottera pas la prochaine présidentielle et sera présent soit avec son propre candidat ou à travers une alliance avec un autre candidat, selon les conditions définies par le Conseil Consultatif qui tiendra sa session ordinaire en automne prochain, pour trancher définitivement cette question »
De son coté M. Sahli a tenu à préciser que son parti partageait avec le mouvement El Bina « plusieurs points relatifs à la préservation des acquis réalisés en matière de sécurité et de stabilité et à la nécessité de remédier aux insuffisances enregistrées dans plusieurs domaines« annonçant la création d’un comité de suivi commun à cet effet. Cette rencontre a été « l’occasion de nous expliquer l’initiative à laquelle nous adhérons avec d’autres partis qui appellent le président Abdelaziz Bouteflika à se représenter à la prochaine élection présidentielle.
Pour les observateurs, le constat est clair, le mouvement initié par le président du MSP Abderrezak Mokri, pour le consensus national, a très vite montré ses limites. Ils considèrent qu’après avoir fait montre de leurs refus de suivre cette initiative, par les partis de la majorité, et devant le ralliement de plus en plus important des formations politiques autour du mouvement pour le cinquième mandat du président Bouteflika, l’ambition de mokri, de se hisser à la tète de l’opposition, a incontestablement perdu toute sa consistance.