A l’approche des fêtes de l’Aïd, les prix des fruits, légumes et des viandes, en particulier le poulet, continuent à augmenter avec un niveau très élevé. Ainsi, la pomme de terre, produit le plus consommé par les Algériens, est cédée entre 55 DA et 80 DA. Le haricot vert se vend entre 120 DA et 160 DA le kilo, la tomate entre 35 DA et 100 DA. La salade se vend entre 80 DA et 100 DA et le navet s’offre entre 80 DA et 150 DA.
Les fruits ne sont pas épargnés par cette frénésie des prix. La pastèque est cédée entre 25 DA et 65 DA, le melon se vend entre 80 et 120 DA et les abricots sont entre 320 da et 350 DA. Cette hausse des prix met à rude épreuve les citoyens à revenus faibles qui ne savent plus à quel saint se vouer pour préparer leur budget.
Les prix de la viande, en particulier le poulet n’échappent pas à cette hausse déraisonnable. En effet, le prix du poulet a atteint un niveau sans précédent, passant de 380 DA en juin dernier à 430 DA.
Cette flambée des prix du poulet est due essentiellement à la période estivale, pendant laquelle la demande de ce produit augmente fortement. A cela s’ajoute le nombre de rôtisseries en forte hausse durant la saison estivale, notamment au niveau des villes côtières.
La saignée du petit portefeuille va malheureusement continuer, en particulier avec l’arrivée de la rentrée scolaire, où les prix des articles scolaires et les vêtements connaissent une hausse importante. Le prix des cartables, à titre d’exemple, oscille entre 2200 DA et 4800 DA et le prix des blouses fabriquées localement oscille entre 800 DA et 1200 DA.
Les prix de l’ensemble des articles scolaires ont connu une hausse très sensible de 20%. Les prix des vêtements, notamment pour enfants, vont augmenter à l’occasion de la rentrée scolaire, où les enfants veulent toujours de nouveaux habits.
Le pouvoir d’achat des Algériens est ainsi sollicité à chaque occasion majeure, du mois de ramadan à la rentrée scolaire, en passant par les fêtes de l’Aid. C’est toujours la classe moyenne qui est la plus touchée par ces hausses de prix. Dans ce contexte, on attend des pouvoirs publics plus de mesures, visant à contrôler et à réguler le marché.