Décidément, l’affaire Cevital est entrain de prendre des proportions, on ne peut plus démesurés. Désormais, la dénigrement que subit e groupe industriel depuis des mois, devient officiel, lorsque la capitainerie du port de Annaba, est arrivée à prévenir le 9 juillet, par le biais d’une correspondance adressées aux directeurs des agences de consignations CMA CGM, MSC, ARKAS, MEARSK, CSA, GSA, HH LINER et NASHCO, de son refus de débarquer tous équipements destinés à l’usine de trituration de Cevital, selon TSA.
L’embargo engagé contre l’une des plus grandes entreprises privée du pays, pour ne pas dire la plus grande, de par sa capacité à créer de la richesse et de l’emploi, ne date pas d’aujourd’hui.
Les péripéties et les affres de la bureaucratie, appliquée à Cevital ont pratiquement commencé dés l’annonce de réalisation du projet de trituration de graines oléagineuses. Apres l‘interdiction de débarquement de ses équipements au port de Bejaia, le relais a été transmis à celui de Skikda. Ou après avoir procédé aux dédouanements des conteneurs, le directeur du port saisi le matériel en question, sous prétexte que l’opération d’importation s’est effectuée, sans autorisation des autorités.
Poussant l’outrecuidance à son comble,puisque Cevital a justifié cette opération par un dossier légal, le responsable du port notifie le PDG du groupe Cevital de prendre les dispositions nécessaires pour sa réexportation.
Pour les observateurs, et certains médias, le fond du problème réside dans le fait que ce projet se trouve également dans les ambitions d’un autre grand groupe industriel , alors que sur la marché , les besoins de consommations et le opportunités d’exportation seraient assez grands pour contenir deux géants de la transformation.
Ceci étant, l’Omerta et l’immobilisme des autorités concernées par ce secteur autour de cette affaire, sont pour le moins qu’on puisse dire, déroutants. C’est dire à quel point, les effets catastrophiques de la dépendance à la rente pétrolière, ont fini par impacter profondément l’essor de l’économie nationale.
Tant et si bien, que par le truchement d’un règne sans rival, la culture de l’économie mafieuse, à réussi à imposer sa loi au plus grand employeur du pays. Et ce, au moment, ou les directives politico- économiques, sont toutes orientées vers la relance de l’économie nationale, à travers la participation de tous les acteurs.
Le paradoxe est incommensurable, dans le sens ou devant une situation économique et financière aussi inextricable, et devant la complexité de sortir la pays de la crise, au point ou le gouvernement fut contraint de recourir à la planche à billet, pour payer ses fonctionnaires, de tel comportement ne peuvent que tirer vers le bas, le semblant d’économie hors hydrocarbure qui commence à peine à exister.
D’autre part, il est indéniable, qu’avec un tel climat des affaires, ce n’est pas demain la veille, que l’on verra les investisseurs étrangers se bousculer au portillon.
Mais là ou le bât blesse, ou le mal est profond, et le risque de rupteur de dialogue entre l’Etat et le peuple est imminent, c’est sans conteste, lorsque ce dernier, à travers des agissements, et une gouvernance dépourvue de toutes logique économique, perd toute confiance, et constate avec amertume que toute ses espoirs et projections, s’effondrent.
Au demeurant, et après quatre ans de lutte, et de tentatives de reconstruction de l’ossature industrielle, les constats d’amélioration de la situation économiques, ne sont que chimériques. Cette dernière croule toujours, sous le poids de la spoliation à l’échelle astronomique. Et tant qu’on n’aura pas séparé le bon grain de l’ivraie, on ne verra pas émerger les grandes ambitions, qui ne s’inscrivent pas dans l’Agenda de l’ordre établi.