Après la confirmation de l’existence du moustique tigre en Algérie par l’Institut Pasteur. Le Directeur de cet institut, Zoubir Harrat a assuré, ce mercredi 01 août 2018, que «toutes les mesures préventives ont été prises, pour éviter la propagation des maladies durant l’été, particulièrement, celles liées aux piqûres du moustique tigre, dont plusieurs cas ont été enregistrés dans quatre wilayas».
Ces mesures préventives ont été prises depuis la prolifération de ce moustique tigre en 2011, a expliqué Zoubir Harrat, dans une déclaration à la radio chaîne 1. Et ce, afin d’éviter sa propagation dans d’autres régions du pays, a-t-il dit.
A noter que, le moustique tigre a été signalé dans quatre wilayas côtières, que sont Alger, Tizi-Ouzou, Jijel et Oran.
Le même responsable a conseillé les personnes piquées par ce moustique, d’appliquer certaines crèmes. «Mais, pour éviter sa prolifération, il faut un nettoyage des espaces», a-t-il expliqué.
A noter que, l’origine de cet insecte est le sud-est du continent asiatique. Il se caractérise par la résistance de ces ovules à la sécheresse. Il est actif durant la journée et comme la nuit. Ses piqures sont dangereuses pour la peau et peut causer des inflammations.
Pour rappel, le premier cas signalé de ce moustique remonte à 2011 à Tizi-Ouzou. Malgré les efforts pour son élimination, il a réapparu entre 2015 et 2017.
L’Institut Pasteur a prévenu que ce moustique est devenu un réelle menace, et il a appelé à lancer une campagne de sensibilisation sur la manière de l’éviter.
Il est à noter que la propagation de ce moustique provient principalement des transactions commerciales et des conteneurs importés d’Asie, ainsi que, du mouvement des citoyens à l’étranger.