Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale Mourad Zemali, a indiqué lundi à Boumerdès que «l’effacement de la dette des jeunes entrepreneurs», qui ont bénéficié du soutien de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) pour créer des micro-entreprises, «n’est pas à l’ordre du jour».
« Je le dis clairement, l’effacement de cette dette n’est pas à l’ordre du jour, car c’est une opération contraire à l’esprit de l’entrepreneuriat, d’autant plus que nous voulons former une génération responsable, ayant cet esprit. »
Le ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Boumerdès. Les jeunes promoteurs peuvent rencontrer des difficultés lors de leurs premières expériences en matière d’entrepreneuriat, chose qui se passe dans tous les pays du monde, a insisté le ministre, soulignant «qu’il n’est pas raisonnable d’effacer les dettes de toutes les entreprises qui ont échoué ou qui se trouvent surendettées».
Dans ce cadre, il existe d’autres mesures mises à la disposition de ces jeunes promoteurs pour régler la situation de leurs entreprises concernées par les dettes, à savoir le Fonds de garantie qui assure l’indemnisation des pertes avec la banque et récupère les équipements de production afin de les vendre aux enchères. M. Zemali, a affirmé qu’il existe d’autres mesures d’accompagnement au profit des jeunes entrepreneurs qui ont rencontré des difficultés qui consistent notamment en le «rééchelonnement de la dette et l’annulation des pénalités de retard », soulignant que « cela ne signifie pas l’effacement des dettes».
Le ministre du Travail effectue une visite du travail dans la wilaya de Boumerdès pour présider une cérémonie de remise de 273 logements réalisés dans le cadre du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) à Zemmouri.
APS