Le lancement des travaux d’élaboration du plan national sur la sécheresse pour la période 2018-2019 est prévu le 01 août au siège de la Direction Générale des Forêts (DGF).
Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre des décisions approuvées lors de la COP13, tenue à Ordos-Chine en septembre 2017, de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, en particulier en Afrique, notamment sa décision 29/COP 13. Notons que la conférence des parties de la CNULD demandait au secrétariat de mettre en œuvre une initiative sur la sécheresse pour la période 2018-2019.
L’Algérie a été retenue pour être partie prenante de cette initiative ou un consultant national a été recruté par le secrétariat de la convention pour l’élaboration d’un plan national de lutte contre la sécheresse.
En effet, la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, offre de nouveaux espoirs dans ce sens, sachant que le problème de la dégradation des terres dans les régions arides n’a cessé de s’aggraver au cours des vingt dernières années. La Convention propose une manière entièrement nouvelle de gérer les écosystèmes arides et -ce qui n’est pas moins important- les flux d’aide au développement.
Elle cherche à engager les pays et institutions donateurs et les pays bénéficiaires dans un nouveau partenariat. Dans le cas de l’Afrique, les rôles respectifs des donateurs et des bénéficiaires sont définis avec précision dans des accords de partenariat élaborés conjointement. L’objectif est de faire en sorte que les programmes de financement soient mieux coordonnés, que le financement soit fondé sur les besoins des pays touchés, que les donateurs puissent être assurés que leurs fonds seront utilisés à bon escient, et que les bénéficiaires tirent le meilleur parti des sommes placées à leur disposition. Selon la convention, l’accent est placé sur la démarche verticale « ascendante », partant de la base, avec une forte participation locale dans la prise de décisions. Les collectivités et leurs dirigeants, ainsi que les organisations non gouvernementales, les experts et les fonctionnaires coopèrent dorénavant étroitement pour définir les programmes d’action.