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A moins d’un mois de l’Aid, les prix du mouton entament leur envol

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A moins d’un mois de l’Aïd El Adha, le prix du mouton oscille deja entre 45 000 da et 50 000da. C’est devenu un rituel en Algérie, à l’approche des fêtes de l’Aïd, les prix du bétail deviennent exorbitants.

A ce propos, M. Hacène Menouar,  président de l’association  de protection des consommateurs El Aman a indiqué que cette hausse s’explique par «l’annonce du ministre de l’Agriculture de la Pêche fixant un prix référentiel de 45.000 dinars, on aurait préféré qu’il laisse les prix libre en fonction de l’offre et de la demande ».

Pour M. Menouar, cela signifie que « les revendeurs, ceux qui font de la spéculation, ne vont pas revendre au-dessous de ce prix référentiel », ajoutant « pour nous, c’est une erreur de la part du ministre, alors qu’on attendait de lui des informations par rapport à l’expertise qui devait être faite concernant la pétrification de la viande survenue l’année passée 2017 et en 2016 ».

Pour M. Menouar, l’importation des aliments destinés aux bétails explique également  cette hausse. « L’aliment de bétail coûte cher, et malheureusement on n’a pas encore notre souveraineté concernant l’aliment de bétail, et ce malgré toutes les ressources dont dispose le pays, on n’arrive pas à produire notre propre aliment de bétail pour les moutons et les bovins », a-t-il souligné.

Le rôle de la spéculation

la spéculation contribue également à la hausse des prix, en raison de l’absence d’un marché régulé. A cet égard, M. Menouar a indiqué qu’ « il n’y a pas de réseau professionnel contrôlé, ni de traçabilité, ce qui pose la question de la sécurité sanitaire des moutons et des bovins. Cet état de fait aboutit à des problèmes même après l’élevage », citant l’exemple de la viande pétrifiée de l’année dernière causée par « des traitements aux hormones ». A quelques jours de l’Aïd, les revendeurs achètent les moutons, les engraissent pour qu’ils prennent le maximum de poids et les vendre plus chers ».

Le président de l’association El Aman explique que c’est un domaine où il y a beaucoup de spéculation, de nombreuses personnes gagnent de l’argent à chaque période de l’Aïd. C’est un marché qui n’est pas encore maîtrisé en Algérie et on n’a pas un circuit professionnel en la matière ».

Action de l’Association

Interrogé sur les actions de l’association, M. Menouar a rappelé que l’association mène des action de sensibilisation des consommateurs pour qu’ils se préparent à cet événement, notamment pour le budget. On demande aussi aux consommateurs à ce qu’ils se préparent en termes de logistique ».

Il a ajouté « on fait également des appels au ministère de l’Agriculture pour qu’il responsabilise les directeurs de willaya à la préparation de l’Aïd de chaque année, il faudrait donc recenser les éleveurs, contrôler la sécurité sanitaire, faire un recensement régulier de nos cheptels et répartir la production sur le territoire national en donnant des autorisations de transport ».

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