En terme d’attractivité des talents, l’Algérie a fait un bond de la 114 ème place en 2014 à la 83 ème en 2018 parmi 197 pays concernés par ce classement, selon, le communiqué émanant du site Emploitic, dont Algérie -Eco détient une copie.
Le document fait état des résultats d’une enquête mondiale de 366 000 personnes dans 197 pays menée par Boston Consulting Group BCG, premier cabinet international de conseil en gestion et stratégie d’entreprise en collaboration avec THE NETWORK , le réseau mondial qui regroupe les plus grands sites de recrutement, dont Emploitic le leader de l’emploi en ligne en Algérie.
les Tunisiens viennent en tête des nationalités qui souhaitent venir travailler en Algérie. D’autres pays comme le Benin, la France, l’Arabie saoudite ou encore la Norvège font partie de la liste des pays dont les travailleurs souhaitent tenter une expérience professionnelle en Algérie.
En Algérie, l’étude a été menée sur « 27% de femmes, et 71% d’hommes. Les personnes de 27 ans à 37 ans, les interviews ont visé une population cible majoritairement universitaires et diplômés, des bacheliers et étudiants ont aussi participé au sondage. Par ailleurs, les employés dans les filières industrielles et manufacturières, ceux du secteur public ou ceux travaillant dans l’administration des affaires sont plus fortement représentés dans l’enquête de Boston Consulting Group » indique le communiqué.
Il en ressort, que 84% des algériens sont prêts à s’expatrier pour un emploi.
Visant essentiellement, le Canada, la France et l’Allemagne, les Emirats arabes unis, le Royaume Uni, la Belgique, le Qatar, la Suisse et l’Espagne, comme destination. Il n’en demeure pas moins que leurs motivation sont les opportunités d’apprentissage et de formation, les possibilités offertes pour le développement de la carrière et la stabilité financière des employeurs .Ainsi, 86 % de la communauté des universitaires (Licence, Master doctorat ou équivalent,), se disent, selon le même document, prêts à tenter l’aventure.
Aussi paradoxale que clair, le constat est sans appel. A l’heure ou l’Algérie attire de plus en plus de talents internationaux, les graines, les bourgeons du pays, préfèrent faire le chemin inverse pour bâtir leurs vies.
Pour les spécialistes, c’est à ce niveau, et à travers des constats aussi révélateurs de mal vie, que les reformes et les transitions annoncées par les pouvoirs publics, doivent s’ériger.