Accueilla deuxLes soldes d’été : entre bonnes affaires et désillusions  ?

Les soldes d’été : entre bonnes affaires et désillusions  ?

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Le coup d’envoi des soldes d’été a été donné samedi dernier et s’étalera jusqu’au 31 août prochain. La Direction du commerce de la wilaya (DCW) d’Alger a indiqué que seuls les commerçants qui ont fait la demande à la DCW d’Alger, sont autorisés à pratiquer les opérations de vente en solde. Toutefois, tous les commerçants qui n’ont pas encore déposé leur demande, peuvent le faire par voie électronique.

Les grandes artères de la capitale, notamment à Alger centre, rue Hassiba Ben Bouali ou Didouche Mourad, grouillent de badauds qui font du lèche-vitrine à l’occasion des soldes d’été. Les centres commerciaux comme Ardis ou celui de Bab-ezzouar ne sont pas en reste. En effet, de nombreux magasins et enseignes proposent des réductions de 20% à 80% sur plusieurs articles, notamment les vêtements ou les chaussures, devenus la cible préférée des consommateurs.

En période de crise économique, les soldes d’été représentent une occasion pour les citoyens de faire de bonnes affaires et d’économiser de l’argent. Mais malheureusement, les soldes sont entachées de nombreuses anomalies et d’arnaques, puisque les consommateurs confondent, avec naïveté, entre promotions, soldes et liquidations.

En effet, les soldes sont une opération commerciale très réglementée et bien encadrée par les services de contrôle relevant de la direction du commerce. Néanmoins, plusieurs citoyens voient, par manque d’informations, dans les promotions proposées, une sorte publicité mensongère qui vise de vieux articles restés en stock, d’autant plus que les promotions ne touchent que certains articles.

Les Algériens attendent les périodes de soldes avec impatience, en raison de la crise économique qui a provoqué une dégringolade de leur pouvoir d’achat,  cependant force est de constater que les soldes ne « soulagent » le portefeuille du citoyen et ce malgré des réductions plus qu’alléchantes. Avec une inflation galopante qui a dépassé les 4%, la bourse des dépenses est mise à mal et les dépenses des Algériens ont explosé.

En somme, autant pour les commerçants que pour les consommateurs, la culture des soldes, n’est qu’à ces premiers balbutiements. Pour les experts, il faudrait plus de temps et un travail d’information plus etudié , pour en faire une tradition

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