Les engagements du Groupe de la Banque mondiale en direction des pays en développement ont totalisé près de 64 milliards de dollars sur l’exercice 2018 (clos le 30 juin), avec une hausse record des volumes en appui au développement humain et au financement climatique ainsi que de l’aide de l’IDA.
Engagements du Groupe de la Banque mondiale
Exercices 2018 et 2017 (en milliards de dollars) |
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Groupe de la Banque mondiale | Exercice 2018* | Exercice 2017 | |
BIRD | 23,0 | 22,6 | |
IDA | 24,0 | 19,5 | |
IFC | 11,6** | 11,9** | |
MIGA | 5,3 | 4.8 | |
TOTAL | 63,9 | 58,8 | |
*Chiffres préliminaires non audités au 18 juillet. | |||
**Financements de long terme engagés par IFC pour son propre compte. Ne comprend pas les ressources mobilisées auprès d’autres investisseurs (près de 11,6 milliards de dollars sur l’exercice 2018 et 7,5 milliards de dollars sur l’exercice 2017). |
« Nos produits financiers, notre expertise et notre capacité d’innovation suscitent toujours plus d’intérêt, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Avec une augmentation historique de capital de 13 milliards de dollars au cours du dernier exercice, nos actionnaires ont renforcé notre force de frappe, ce qui va nous permettre d’affronter les défis les plus importants de notre temps et d’aider nos pays clients — et leurs habitants — à concrétiser leurs plus hautes aspirations. Cette augmentation de capital constitue un éloquent vote de confiance dans le personnel du Groupe de la Banque mondiale, qui travaille sans relâche et dans le monde entier à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée partout dans le monde. »
Les financements à l’appui du développement humain, qui couvrent les secteurs de l’éducation, de la santé, nutrition et population, ainsi que la protection sociale et l’emploi, ont connu une hausse sans précédent de 74 %. La part du développement humain dans le total des engagements du Groupe de la Banque mondiale a augmenté de manière remarquable au cours de l’exercice, de 16 % en 2017 à 25,2 % aujourd’hui. Cette évolution traduit la volonté accrue des États d’investir dans le renforcement de leur capital humain, conformément aux priorités définies dans le Projet sur le capital humain — une initiative ambitieuse lancée lors des Assemblées annuelles 2017 du Groupe de la Banque mondiale dans le but de mobiliser des investissements plus nombreux et de meilleure qualité dans la population des pays en développement.
Enfin, l’exercice 2018 a confirmé l’engagement du Groupe de la Banque mondiale en faveur de l’action climatique, puisque 32,1 % des financements intégraient cet aspect. Le Groupe a ainsi déjà dépassé l’objectif qu’il s’était fixé en 2015 : faire en sorte que 28 % de son volume de prêts soutienne l’action climatique à l’horizon 2020. Avec un niveau record de financements pour le climat — 20,5 milliards de dollars sur le dernier exercice — le Groupe de la Banque mondiale continue d’intensifier son soutien aux pays en développement dans le but de réduire les émissions de gaz à effets de serre et d’accroître la résilience des populations aux conséquences de plus en plus graves du changement climatique. Le niveau record de la part des prêts à l’agriculture de la Banque mondiale (BIRD/IDA), qui ont représenté 45 % des financements sur l’exercice 2018, aura des effets connexes positifs sur le climat et mettra ainsi à profit le rôle potentiel du secteur dans la lutte contre le changement climatique, toujours plus pressante. Le volume total de prêts du pôle Agriculture et alimentation a lui aussi fortement augmenté, pour atteindre 4,65 milliards de dollars de nouveaux engagements de la BIRD et de l’IDA, contre 2,5 milliards sur l’exercice 2017.
Source : WBANK