Le cabinet de recherche économique Oxford Business Group (OBG) salue le succès de la Conférence internationale Smart Cities Global Technology & Investment Summit 2018 tenue au Centre international de conférences d’Alger les 27 et 28 juin derniers, sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ce sommet sur la technologie et l’investissement a réuni près de 200 intervenants parmi les plus grands experts mondiaux de la haute technologie en provenance de 40 pays. Au cours du rendez-vous, ils ont discuté des orientations stratégiques, des actions à réaliser et de la planification des prochaines étapes d’Alger Smart City, un projet fondamental afin d’accélérer le développement d’un écosystème technologique dans la capitale algérienne.
À l’occasion de cet événement, OBG a publié un livret présentant le secteur des nouvelles technologies et de l’entrepreneuriat en Algérie ainsi qu’une étude brossant le tableau des réalisations et des objectifs à moyen et long terme du projet Alger Smart City. Plus de 3000 exemplaires ont été distribués aux participants pendant l’événement. Le livret sera mis à jour et inséré dans la prochaine édition du rapport d’OBG The Report: Algeria 2018, qui sera publiée à la fin de l’année.
Comme beaucoup de pays émergents, l’Algérie est confrontée à un défi important sur le plan de l’innovation dans le développement de nouvelles technologies, à savoir : l’isolement, la dépendance et la confiance. « Ces trois facteurs représentent un enjeu majeur pour le projet Alger Smart City. Nous devons nous tourner vers les investisseurs internationaux afin d’accroître son potentiel pour ces technologies et devenir un pionnier en Afrique. Le sommet a été une formidable occasion de rassembler une foule d’acteurs clés en Algérie afin de faire découvrir son incroyable potentiel », a déclaré Riad Hartani, conseiller stratégique en technologie pour le projet Smart City d’Alger.
Grâce à la participation des startups les plus performantes au concours organisé dans le cadre du sommet, celles-ci ont reçu un soutien financier, ainsi que du coaching auprès d’entrepreneurs clés nationaux et internationaux, et un accompagnement significatif de la diaspora algérienne. Le dynamisme de l’entrepreneuriat algérien a été mis en valeur, ce qui était un objectif prioritaire de l’événement. « Pour tirer le meilleur parti de la diaspora, les décideurs politiques ont un rôle primordial dans l’identification des compétences et des talents algériens à l’étranger; ils ont aussi la volonté d’être proactifs dans la définition des projets fédérateurs à développer. La taille de la diaspora est énorme et ils sont les bienvenus pour contribuer au développement de leur pays », a déclaré Fatiha Slimani, responsable du projet Smart City d’Alger.
Le sommet a également été une occasion exceptionnelle pour Alger d’échanger avec des dirigeants de villes intelligentes d’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, avec une forte présence de la Silicon Valley, pour présenter et défendre son modèle unique et rechercher des partenariats stratégiques. La vaste participation à l’événement, où se retrouvaient des investisseurs institutionnels, des banques internationales et des organisations de développement technologique, a envoyé un signal clair sur l’importance du projet, non seulement pour Alger, mais aussi pour les pays émergents.
« Les villes intelligentes fondées sur une infrastructure digitale de nouvelle génération ont le potentiel pour engendrer des bénéfices économiques significatifs. Le défi est alors de faire évoluer les écosystèmes urbains vers un développement soutenable, inclusif et qui place les aspirations individuelles au centre de la stratégie », a affirmé Malik Faraoun, vice-président du Forum Economique mondial pour la région MENA.
Étienne Piciocchi, directeur Stratégie et Finance chez Xona Partners, a abondé en ce sens : « les villes intelligentes sont reconnues comme une réponse à une urbanisation rapide et aux problèmes environnementaux dans les pays émergents. Elles pourraient en effet le devenir si elles répondent aux besoins fondamentaux de la population et sont adaptées à la réalité socio-économique locale. Le succès dépend aussi du développement des infrastructures, de l’inclusion sociale et numérique, de l’implication des femmes et de l’accès à l’éducation pour tous », a-t-il expliqué.
La cérémonie de clôture de l’événement a été marquée par des annonces importantes ainsi que par les interventions de représentants de la Banque mondiale, de la Banque islamique de développement, du Forum économique mondial, de l’organisation Smart Africa et de représentants de la Silicon Valley. La présence de tous les acteurs de l’écosystème local, avec une forte présence de la jeunesse et de la diaspora, est de bon augure pour l’avenir d’Alger et de l’Algérie, alors qu’elle trace la voie à sa prochaine phase de développement.
« Les investisseurs locaux et internationaux ont un rôle important à jouer pour stimuler l’innovation en Algérie. Avec un marché en forte croissance, une jeune population et des infrastructures développées, l’Algérie a tout pour devenir une plaque tournante pour les nouvelles technologies », a affirmé Jaime Pérez-Seoane, rédacteur régional d’OBG pour l’Afrique du Nord. « Pour ce faire, l’accent ne doit pas uniquement être mis sur le financement de projets, mais aussi sur la manière de créer un environnement propice au démarrage d’entreprises pour générer de nouveaux revenus et permettre un transfert de technologie efficace. »