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Le pétrole chute pour la deuxième semaine, le marché s’inquiète de l’approvisionnement

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Les prix du pétrole ont chuté ce vendredi pour une deuxième semaine consécutive après la réouverture des ports libyens alors que l’Iran pourrait encore exporter du brut malgré les sanctions américaines.

En effet, les prix du Brent de la mer du Nord ont baissé de 36 cents, soit 0,5%, à 74,09 dollars le baril à 11h25 GMT, après avoir reculé de 1,3%. Ils se dirigeaient vers une baisse hebdomadaire d’environ 4%. Alors que, le « light sweet crude », (WTI) référence américaine, a perdu 12 cents à 70,22 $, et il devrait également reculer d’environ 4% par semaine.

Le pétrole avait frôlé les 80 dollars à la fin de juin et au début de juillet en raison des perturbations de l’approvisionnement libyen et vénézuélien et des craintes que les États-Unis poussent tous les acheteurs de pétrole iranien à réduire les importations à zéro à partir de novembre.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a averti hier que le monde manquait de capacité d’approvisionnement de réserve et que toute nouvelle perturbation pourrait donc encore faire monter les prix du pétrole.

Les prix du brut avaient entamé leur baisse mercredi en raison de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis et la reprise des exportations libyennes après la réouverture de ses ports. Les analystes pensent que si l’Iran était exclu du marché, nous pensons que les prix du pétrole s’élèveraient à 90 dollars le baril, ce qui provoquerait une forte inflation des carburants, pèserait sur le sentiment des consommateurs et des entreprises et nuirait à l’économie.

Les Etats-Unis ont demandé hier dans une lettre au  président du Comité de sanctions des Nations unies chargé de la Corée du Nord d’arrêter toute nouvelle exportation de pétrole vers la Corée du Nord, se basant sur un rapport américain affirmant que la Corée du Nord a dépassé pour 2018 ses quotas d’importations fixés fin 2017 par des sanctions.

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