Le Canada compte accueillir chaque année à partir de 2020, quelques 340 000 nouveaux immigrants, selon les chiffres communiqués par l’Ambassadeur du Canada à Alger, Patricia McCullagh.
«En 2017, le ministre de l’Immigration a annoncé une augmentation de 13% des immigrants/nouveaux Canadiens que nous recevons chaque année.Ce qui veut dire que nous recevrons autour de 340 000 immigrants chaque année, à partir de 2020», a-t-elle indiqué dans un entretien accordé au quotidien Liberté, paru dans son édition de mardi 03 juillet 2018.
La représentante de la diplomatie canadienne en Algérie a assuré que «Le ministère de l’Immigration a également modifié le système de gestion des demandes d’immigration pour attribuer plus de points aux candidats qui ont déjà des réseaux établis au Canada», en précisant que «je sais que mes collègues du ministère canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté sont en train de réviser le système d’immigration pour le rendre plus efficace».
Concernant le nombre de visas d’études accordés aux étudiants algériens en 2017, la diplomate canadienne a fait savoir que «le ministère de l’Immigration, qui est responsable de l’émission des permis d’études et des visas, en 2017, le Canada a émis 1 405 permis d’études aux étudiants algériens, contre 1155 en 2016». En estimant que «Cela démontre une nette augmentation du nombre d’étudiants algériens qui fréquentent les universités canadiennes».
Patricia McCullagh a affirmé que «La diaspora algérienne établie au Canada est une force pour les relations bilatérales», en ajoutant que «Nous sommes particulièrement fiers de la présence des Algériens dans notre pays, la majorité qui s’identifie autant comme Canadien qu’Algérien».
Malgré la baisse des échanges commerciaux, l’Algérie reste le 1er partenaire du Canada en Afrique
Sur le volet des échanges commerciaux entre les deux pays, la même responsable a reconnu qu’il y a un recul, une baisse en matière de partenariat bilatéral. «C’est évident qu’il y avait un recul, de 2,4 milliards de dollars canadiens en 2016 contre 1,5 milliards en 2017, dans une balance toujours favorable à l’Algérie», a-t-elle avoué. En expliquant que «Même à 1,5 milliard de dollars canadiens, l’Algérie demeure le premier partenaire bilatéral du Canada en Afrique et le 24e partenaire bilatéral du Canada dans le monde».
«Les relations commerciales entre le Canada et l’Algérie dépassent l’exportation et l’importation des produits», a souligné Patricia McCullagh. En estimant que «Nous savons que la valeur attribuée aux échanges, change non seulement avec le volume des produits, mais aussi avec la valeur». En plus, a-t-elle ajouté «ce chiffre n’inclut pas les services et les investissements ou le fait que, de plus en plus, de PME qui vont faire affaire en Algérie. Je peux vous confirmer que les relations commerciales entre le Canada et l’Algérie sont dynamiques et variées».
Elle a assuré que «L’ambassade va continuer à travailler davantage pour renforcer les liens commerciaux entre nos deux pays».
Sur le nombre d’entreprises canadiennes présentes en Algérie, l’Ambassadeur du Canada à Alger a fait état d’«une soixantaine d’entreprises canadiennes actives en Algérie dans plusieurs domaines». Activant notamment dansles domaines «des produits alimentaires de base à l’aéronautique, en passant par les services de formation. Je dirais que les secteurs prioritaires pour l’ambassade sont l’aéronautique, l’agroalimentaire, l’éducation, les technologies de l’information et des communications ainsi que les technologies durables», a-t-elle précisé.