La nécessité d’une bonne gouvernance et l’implication de toutes les parties prenantes pour la réussite de la mise en œuvre du plan national des énergies renouvelables et les objectifs de développement durable, ont été mise en avant, ce samedi 30 juin 2018 à Alger, lors du 5ème colloque du Club Energy de l’AIED-IAP portant sur «la problématique de la sécurité énergétique pour l’Algérie à l’horizon 2030», organisée à l’Institut de formation de Sonelgaz (IFEG) de Ben Aknoun.
Lors de sa communication intitulée «Le rôle des acteurs pour la mise en œuvre du plan national des énergies renouvelables», l’Experte en énergies renouvelables, Mme Aicha Adamou, a rappelé que «le programme national des énergies renouvelables (PNER) a été défini depuis 2011, révisé en partie en 2013. Il prévoit un taux d’intégration de 27%. Aujourd’hui, le taux d’intégration des énergies renouvelables est à moins de 2%».
Mme Adamou a indiqué que «la remise en cause du système de gouvernance devient un impératif». Celle-ci, selon elle «doit s’appuyer sur un écosystème favorable, des engagements et des décisions audacieuses soutenues par une planification cohérente vs modalités de sélection et à la contractualisation des projets, des prévisions fiables et détaillées de l’offre et de la demande et le partage de responsabilités (Public-Privé-Société Civile)».
L’experte a expliqué que «le développement durable se propose de mettre en cohérence les aspects sociaux, environnementaux, économiques et culturels du développement, avec comme principe transversal la participation des acteurs». Elle a précisé à ce sujet que «celui-ci (le développement durable), vise à mettre en œuvre des processus d’information transparente et pluralistes, de consultation, de débat public, en intégrant tous les acteurs concernés à tous les niveaux de décisions».
Pour elle «une bonne gouvernance doit respecter et appliquer essentiellement la construction avec les différents acteurs suite à un dialogue transparent et éthique avec les parties prenantes, sur la base de données fiables et vérifiées».
«A ces principes s’ajoute une compétence managériale incontournable «le leadership» retenue comme étant un point clé de réussite», a-t-elle ajoutée, en estimant que «dans cette perspective, pour décider, il convient d’être éclairé dans son choix, lequel choix doit être fait sur la base d’éléments quantitatifs et qualitatifs fiables et validés».