L’activité de la bourse d’Alger, pour le mois de juin, a enregistré une hausse par rapport au mois de mai. En effet, le montant global des transactions s’est inscrit à 18 655 760 DA, soit une hausse de l’ordre de 50,60% par rapport au mois de mai, où il a été observé une valeur transigée globale de 12 387 940 DA.
En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 14 569 actions au mois de mai, à 19 222 actions au mois de juin, soit une hausse de l’ordre de 31,94%.
Pour rappel, au mois de mai la bourse d’Alger, a enregistré une hausse de son activité par rapport au mois d’avril où le montant global des transactions s’est inscrit à 12 387 940 DA, soit une hausse de l’ordre de 12,15% par rapport au mois d’avril, où il a été observé une valeur transigée globale de 11 045 380 DA.
En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 15 101 au mois d’avril, à 14 569 au mois de mai, soit une baisse de l’ordre de 3,52%.
Notons que selon les professionnels, la Bourse d’Alger peine à se frayer un chemin de marché générateur de capitaux au bénéfice des entreprises.
Mais selon Yazid Benmouhoub, directeur général de la bourse d’Alger cette situation est due à plusieurs facteurs, dont celui lié à la méconnaissance des opérateurs économiques quant au rôle de cette dernière. Une méconnaissance liée entre autres aux avantages qu’offre la Bourse. Pour M. Benmouhoub nombre d’opérateurs ne savent pas que la bourse peut financer leurs activités en même temps que de leur faciliter l’accès à des financements bancaires par le biais de crédits bonifiés.
Autre facteur, celui de la réticence des entreprises publiques à intégrer la bourse. Le DG de la bourse d’Alger considère à ce propos que contrairement au secteur privé, elles n’éprouvent pas des difficultés à obtenir des financements.
Par ailleurs, MBenmihoub estime que la décision des pouvoirs publics d’abandonner le projet d’introduire en bourse des entreprises publiques est «bénéfique» pour le marché et donnera plus de chance aux PME pour s’y introduire, sur fond de rétrécissement des liquidités bancaires.