Les assembleurs automobiles, peuvent désormais respirer, l’article 6 du PLFC, portant sur la réintroduction de la TVA à 19%, a été supprimé hier, par la commission parlementaire des finances.
Effectivement après de longues heures de débats, lors de la tenue de la réunion de la commission hier, les députés remportent le bras de fer, et réussissent à l’unanimité à faire barrage à cette mesure. Ceci étant, le dernier mot reviendra aux représentants du peuple, le 25 juin, lors du vote sur le PLFC 2018
Il est à rappeler, l’article 6 qui stipule que «les exonérations de la TVA accordées en vertu des dispositions de l’article 61 de la loi de finances complémentaire pour 2009 et de l’article 18-2 de la loi n°16-09 du 3 août 2016, relative à la promotion de l’investissement, au titre de la commercialisation des véhicules fabriqués localement, cesseront de produire leurs effets à compter de la promulgation de la présente loi». Cette annonce a eu l’effet d’un tsunami, au sein des operateurs, des parlementaires des experts et des consommateurs, qui ont fortement critiqué le risque d’atteinte au pouvoir d’achat des citoyens.
Par ailleurs, les députés ont exigé l’ouverture d’une enquête sur les marges bénéficiaires appliquées par les assembleurs, et leurs impacts sur la cherté des véhicules.
Pour les observateurs, il reste à savoir de quelle façon, ce revirement de situation, va impacter le marché automobile ? Ce dernier avait enregistré une reprise de l’activité, et un engouement ces dernières semaines, justement suite à l’annonce du retour de TVA sur les vehicules montés en Algérie.
Les consommateurs, pris de panique, et refusant de subir une énième augmentation, ont finalement succombé à la tentation, alimentée par les rabais appliqués, et les avantages bancaires .