Hocine Bouraba, président de l’Organisation nationale des transporteurs algériens, a déclaré que le parc national des bus compte 80 000 bus transportant 12 millions de personnes par jour, dont 31 000 à l’âge de 15 ans, alors que les bus représentent 2,8% des accidents de la route en 2017, a déclaré ce dimanche M. Hocine Bouraba, président de l’Organisation nationale des transporteurs algériens, lors de son passage à la radio algérienne.
Il a ajouté que « 40 000 bus s’arrêteront de circuler d’ici 2020 », précisant que le parc national des bus n’a pas été renouvelé au cours des quatre dernières années.
Le président de l’Organisation nationale des transporteurs a rappelé que l’Etat a créé un fonds pour indemniser les transporteurs, précisant que le fonds est « financé par la déduction fiscale sur les voitures neuves, mais que les transporteurs privés ont été exclus du fonds. Alors que l’entreprise publique bénéficie d’énormes subventions, bien qu’elle contribue au transport de 5% du nombre total de passagers par jour », selon la même source.
Par ailleurs, M. Bouraba a proposé « de rénover le parc national avec des bus SNVI et d’accorder des prêts aux privés, en notant que les prix sont équivalents à 1,7 million de dinars ».
Evoquant la hausse des tarifs, le M. Bouraba a défendu une augmentation des tarifs de transport de 10% durant l’année en cours, ajoutant que « malgré l’augmentation des prix du carburant, le secteur du transport urbain n’a pas augmenté le prix du transport en 2016 et 2017 et le prix réel du billet de transport équivaut à 50 dinars », selon le même média.
M. Bouraba a rappelé que « les recommandations des assises nationales des transports n’ont pas été appliquées sur le terrain malgré les appels de l’organisation et plusieurs solutions pour réguler le secteur des transports », selon la même source.