Annoncée pour cette été, la mouture de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ne sera pas prête avant le début de l’année prochaine à indiqué aujourd’hui le ministre de l’énergie Mustapaha Guitouni.
« La nouvelle loi sur les hydrocarbures sera prête entre janvier et février de l’année 2019 » à souligné M Guitouni qui a animé un point de presse en marge de la séance de réponses aux questions orales au Conseil de la Nation.
Afin de donner plus de détails sur ce choix de changement, le ministre a évoqué la nécessité de l’adaptation à la conjoncture actuelle caractérisée par la baisse des prix des hydrocarbures et le recul des investissements dans le domaine.
« Nous allons changer cette loi car la conjoncture a changé aussi, selon lui une loi qui gère » un baril de 120 dollars ne peut pas gérer un baril à 30 dollars.
Dans ce sens il a cité plusieurs pays qui ont « changer leurs législation dans le domaine des hydrocarbures afin de l’adapter et la rendre plus souple ».
Guitouni a fait savoir que « nous avons besoin d’une loi souple qui tient compte de tous les aléas ». Selon lui il est important « de regagner la confiance des grands investisseurs mondiaux dans le domaine des hydrocarbures ». Car l’Algérie devra « renouveler ses réserves » pour faire face à la grande demande qui ne cesse d’augmenter. Et pour y arriver il faut créer un cadre d’investissement gagnant-gagnant en enlevant les entraves bureaucratiques.
A ce propos, Guitouni a indiqué que le pays ne peut pas être concurrentiel en terme d’investissement si les appels d’offres durent encore 2ans, or qu’ailleurs cela prend 2 mois seulement ». D’ailleurs il n’a pas manqué de rappeler que 6 avis d’appels d’offres sont restés sans réponse car le climat d’investissement n’est pas très favorable.