La polémique enfle sur la nouvelle taxe imposée par les autorités tunisiennes aux transporteurs algériens fixée à 14 000 DA soit (200 Dinars tunisiens). En effet, la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (La CONECT), a réagi ce jeudi 7 juin 2018 dans un communiqué, en estimant que «cette nouvelle taxe imposée aux transporteurs algériens», est «une entrave aux échanges commerciaux entre les deux pays».
Pour rappel, la nouvelle taxe a soulevé un tollé chez les transporteurs algériens dès son entrée en vigueur le 28 mai dernier. Les Douanes tunisiennes ainsi que l’Ambassadeur d’Algérie à Tunis Abdelkader Hadjar, ont apporté des explications et des précisions, en assurant que «la nouvelle taxe a été introduite dans la loi de finances 2018, ne concerne que les transporteurs de marchandises et qu’elle s’applique à tous les autres pays et au niveau de tous les passages frontalier (terrestres, aériens et maritimes)».
Mais, l’avis de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), est tout autre. En effet, selon le journal tunisien Réalité citant un communiqué de ladite organisation, «La CONECT n’a pas dissimulé son inquiétude face à cette nouvelle mesure. Elle considère que «ce type de mesures ne fait que créer une instabilité réglementaire et constitue, de surcroît, un obstacle de taille pour les opérateurs économiques».
Pour la Confédération tunisienne «la situation actuelle, requiert plutôt des décisions visant à soutenir ces opérateurs, et ce dans l’objectif d’augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays». En affirmant à propos des échanges commerciaux entre les deux pays qu’«ils sont en deçà du potentiel existant», en soulignant que «plusieurs pays ont, pour leur part, décidé de subventionner le transport et l’export».
Selon la même source, la CONECT appelle dans son communiqué «les autorités concernées à lever ces entraves à l’export qui freinent le développement de la PME tunisienne à l’International».