L’activité du parquet de la bourse d’Alger, pour le mois de mai, a enregistré une hausse par rapport au mois d’avril.
En effet, le montant global des transactions s’est inscrit à 12 387 940 DA, soit une hausse de l’ordre de 12,15% par rapport au mois d’avril, où il a été observé une valeur transigée globale de 11 045 380 DA. En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 15 101 au mois d’avril, à 14 569 au mois de mai, soit une baisse de l’ordre de 3,52%.
Pour rappel, l’activité de la bourse d’Alger, pour le mois d’avril, avait enregistré une baisse par rapport au mois de mars où le montant global des transactions s’était inscrit à 11 045 380 DA, soit une baisse de l’ordre de 55,25% par rapport au mois mars, où il a été observé une valeur transigée globale de 24 680 445 DA.
En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 31 425 au mois de mars, à 15 101 au mois d’avril, soit une baisse de l’ordre de 51,95%.
Reçu, mardi dernier, à la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de cet organisme Yazid Benmouhoub explique cette situation par plusieurs facteurs, dont celui lié à la méconnaissance des opérateurs économiques quant au rôle de cette dernière.
Beaucoup parmi eux, explique-t-il, ne savent pas que la bourse peut financer leurs activités en même temps que de leur faciliter l’accès à des financements bancaires par le biais de crédits bonifiés.
Signalant que toutes les sociétés et PME ne sont pas éligibles à un financement bancaire via la bourse, il précise que celles-ci a cependant la possibilité de les brancher à des fonds d’investissement « qui peuvent les aider à se structurer ».
Pour intéresser les entreprises à se coter en bourse, celui-ci avance l’idée de revoir les avantages qui pourraient leur être accordés lorsqu’elles soumissionnent dans des marchés publics. Il rappelle aussi que les sociétés cotées en bourse peuvent plus aisément investir des marchés à l’exportation.