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Documents d’identité : Le Ministère de l’intérieur a ordonné la délivrance de la CNI ordinaire

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Après l’avoir retirée de l’administration en septembre 2017, le Gouvernement veut délivrer à nouveau la carte nationale d’identité ordinaire, et ce, suite au mécontentement populaire suscité par les fortes taxes prévues par le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2018 en cours d’examen, sur la délivrance des documents biométriques, notamment, la CNIBE dont le coût a été fixé à 2500 DA.

En effet, à en croire le quotidien arabophone El Bilad, le Ministère de l’intérieur, adressé le 24 mai dernier, une correspondance aux chefs de Daïras et d’APC, intitulée «renouvellement des demandes de délivrance de la carte nationale d’identité ordinaire», en leur donnant l’instruction de procéder à prendre les mesures nécessaires pour la délivrance de la CNI ordinaire.

Selon la même source, le contenu de la correspondance signée par le Secrétaire Général du Ministère l’intérieur, Salah Eddine Dahmoune, a indiqué «des ordres ont été donnés  aux chefs de Daïras et d’APC pour prendre les dispositions nécessaires pour l’acceptation et le traitement des dossiers de demandes de renouvellement de la CNI ordinaire, en la délivrant sans la soumettre à une date de fin de validité, et ce, conformément aux dispositions de l’article 21 du décret présidentiel n° 17-143, fixant les modalités de confection, la délivrance et le renouvellement de la CNI, et procurant au Ministre de l’intérieur le droit sur la décision du retrait définitif de la CNI ordinaire».

Une mesure, qui permettra au citoyen d’avoir le choix entre une CNI ordinaire gratuite et une CNI biométrique avec un droit de timbre de 2500 DA, et elle vise également, à mettre fin à la polémique suscitée par les nouvelles taxes sur les documents biométriques proposées dans le LFC 2018 en état de projet.

Pour rappel, le passeport et le permis de conduire biométriques sont également surtaxés dans le PLFC, avec respectivement 10 000 DA  et 15 000 DA.

Cependant, si le PLFC n’est  pas encore passé devant le conseil des ministres pour son approbation ou son rejet, dont «le dernier mot reviendra au président  Bouteflika», selon Djamel Ould Abbes, SG du parti FLN. Cette correspondance émanant du ministère de l’intérieur confirme bien les intentions du Gouvernement, à maintenir l’application des taxes  en mettant deux CNI à la disposition du citoyen. Toutefois, cette mesure et les nouvelles taxes sur le droit de timbre, pourra freiner la généralisation de la biométrie et de facto, la numérisation de l’administration.

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