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Sonatrach a produit plus de 42 millions TEP durant le 1er trimestre 2018

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Sonatrach a présenté ce mercredi lors d’une conférence de presse ses réalisations durant le 1er trimestre 2018

A ce propos, M. Ghezali, directeur exécutif stratégie et planification, a rappelé les réalisations de Sonatrach, telles que la mise en production du champ de Timimoune en association avec Total et Cepsa, ainsi que la mise en production des deux gazoducs qui vont alimenter les villes de Tamanrasset et de Djanet en gaz de ville.

S’agissant de la production primaire, M. Ghezali a précisé que « nous avons réalisé au 1er trimestre 2018 pratiquement le même niveau qu’au premier trimestre 2017, à savoir 42,6 millions tonnes équivalent pétrole,soit 400.000 tonnes de moins que l’année dernière à la même période ».

Ce déficit de production s’explique selon M. Ghezali, par « le respect des quotas » imposés par l’OPEP dans le cadre de l’accord de réduction de la production, ainsi que par l’interruption pendant un mois de la production dans le champ de Berkine pour « maintenance réglementaire ».

Evoquant la production du gaz naturelle, M. Ghezali a indiqué qu’« elle a connu une augmentation de 1%,  soit près de 200 millions m3 d’augmentation par rapport au premier trimestre 2017. Nous avons une augmentation sur le marché national en termes de consommation de gaz et de carburants ».

Il a noté que les exportations ont enregistré une légère baisse en termes de volume, due à la production de brut, puisque « nous sommes en train de faire du processing. Nous envoyons notre brut à l’étranger pour être raffinée et nous rapatrions les carburants », ajoutant « les quantités raffinées et non exportées avoisinent les 400.000 tonnes de brut ».

Il a indiqué que « les exportations ont augmenté de 17% en termes de valeur, due essentiellement à la hausse des cours du brut.  En effet, le baril a connu une augmentation de 15 dollars par rapport au premier trimestre 2017, puisque nous sommes passés de 53 dollars à 68 dollars ».

De son côté, M. M’hamed Karoubi, directeur exécutif  finances à Sonatrach, a indiqué que « le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation a connu une augmentation de 17% par rapport à 2017. Et sur le marché national, le chiffre d’affaires a augmenté de 6% ».

Il a souligné que « les recettes à l’exportation qui sont étroitement liées au chiffre d’affaires, ont augmenté de 21%, le décalage se situe au niveau de la facturation qui est comptabilisée en tant que chiffre d’affaires », poursuivant « sur les 331 périmètres dont nous disposons que ce soit en effort propre ou en association, la fiscalité affectée au Trésor représente en moyenne 70% pour un dollar exporté, 70 cents partent au Trésor ».

S’agissant des importation, M Karoubi a indiqué que « nous avons importé en janvier 2018 pour 6 milliards de dinars et pour les mois de février et mars 400.000 tonnes de pétrole ont été raffinés. En 2017, nous avons importé l’équivalent de 22 milliards de dinars ».

Sonatrach s’explique sur l’acquisition de la raffinerie d’Augusta

Concernant la raffinerie d’Augusta, il est prévu dans le cahier des charges qu’ExonMobil reprenne la totalité de la production de lubrifiants de cette raffinerie, et ce pendant une dizaine d’années , a indiqué un cadre de Sonatrach

« Nous avons procédé le 8 mai 2018  à la signature de l’accord de transfert de vente et à l’heure actuelle, nous sommes encore dans une phase de transfert de propriété qui se fera à la fin de l’année 2018, après accomplissement de plusieurs conditions, notamment l’enquête anti-trust auprès des autorités européennes et à condition que le syndicat italien valide cette acquisition », a souligné le même responsable.

Il a rappelé que la raffinerie d’Augusta est « une raffinerie de 10 millions de tonnes par année de traitement et elle ne pose aucun risque de fermeture. A travers cette opération d’acquisition, Sonatrach aura une capacité de traitement primaire de 10 millions de tonnes par année », précisant qu’ «elle va acquérir également plusieurs terminaux de stockage de carburants pour une capacité totale de stockage de 925.000 barils. Nous avons aussi hérité de 5% de participation dans une station de traitement des eaux industriels ».  


Lire plus: Polémique sur l’achat de la raffinerie d’Augusta : la Sonatrach s’explique


Evoquant les avantages de l’acquisition d’une raffinerie à l’étranger, le même responsable a indiqué qu’ « elle permet de raffiner le pétrole brut dans une raffinerie qui appartient à l’entreprise. Cela permet également de récupérer sous forme de dividendes une partie des frais de raffinage ».

Concernant les importations de carburant, il a révélé qu’« entre 2011 et 2017, nous avons importé pour un montant total de 16 milliards de dollars de gasoil et d’essence. Cela représente 12,23 millions de tonnes de gasoil et 9 millions de tonnes d’essence ».

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