Dans un ultime cri, la ligue algérienne de défense des droits de l’homme, prévient et met en garde contre le stress financier que va générer les augmentations, prévues dans PLFC 2018. Notamment celles relatives, aux taxes sur le permis de conduire et la carte grise, nouvellement proposées. La ligue considère que les impacts de ces dernières, sur le quotidien du citoyen peuvent avoir des conséquences néfastes, et pousser vers l’éclatement social.
Dans ce sens, la LADDH, dans un communiqué rendu public, estime que ces mesures, ne représentent pas, une solution à la crise qui frappe le pays depuis 4 ans. Elle considère que l’Etat devrait se tourner vers d’autres alternatives, à savoir, la lutte contre la corruption, la fuite des capitaux, l’enrichissement illégal, la surfacturation, et la réintroduction de l’impôt sur la fortune.
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Dans ce sillage, la LADDH précise dans ce sillage, qu’avec un salaire moyen n’excédant pas les 40 000 Da, le citoyen algérien supporte déjà, plus de 29 taxes durant l’année. Alors, que depuis des années, le volume de la fiscalité non recouvrée auprès des entreprises étrangères et des micro-entreprises, dépasse les 100 milliards de dinars.
A cet effet, la LADDH, dénonce, une injustice fiscale flagrante, lorsqu’elle parle, des salaires de députés, qui ne sont soumis à aucune taxe. Alors qu’on demande aux travailleurs de supporter de nouvelles taxes.
En somme, la LADDH, met en garde contre une dérive sociale, engendrée un effondrement cruel du pouvoir d’achat. Tiré vers le bas, par les multiples situations stressantes. Tel que la flambée des prix des produits alimentaire, le transport, le carburant, et les prix voiture montés en Algérie, pour ne citer que ces exemples.
Pour la LADDH, le constat est inquiétant, du fait, que pour la majorité des travailleurs, le salaire s’épuise au bout de 15 jours.