AccueilénergieLe professeur Chems Eddine Chitour appelle à une révolution de l’énergie électrique

Le professeur Chems Eddine Chitour appelle à une révolution de l’énergie électrique

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Les décisions relatives à une effective transition énergétique doivent être arrêtées maintenant, afin de devenir graduellement opérationnelles à l’horizon de 2030, a déclaré le professeur Chem-Eddine Chitour, lors de son passage ce mercredi à la radio algérienne.

Concernant les conditions de réussite de cette transition, l’intervenant explique qu’ « à un moment où le prix du baril de brut s’affiche à 78 dollars voire, dépasse les 80 dollars, il existe aussi la crainte de le voir dégringoler à 25 dollars », tout en  appelant à sortir de la « malédiction de la rente » au lieu de continuer « à se tenir le ventre » face aux fluctuations des prix pétroliers.

S’exprimant sur les décisions ont été prises pour sortir de cette situation, M. Chitour s’interroge si celles-ci vont mener le pays dans la bonne direction, selon la même source, ajoutant qu’« elles sont insuffisances ».

Evoquant la stratégie énergétique il, M. Chitour a indiqué qu’il reste à définir les moyens pour l’atteindre, ajoutant « elle ne relève pas du seul ressort du ministère de l’Energie, mais d’une large implication de partenaires, dont les citoyens et la société civile », selon la même source.  

Pour la réussite de cette transition, M. Chitour souhaite que tous les Algériens s’impliquant soulignant que « le plus grand gisement de l’Algérie n’est ni le pétrole, ni le gaz, mais « celui des économies d’énergie ».

Il a rappelé que les Algériens consomment environ 50 millions de tonnes/équivalent pétrole/an, soit 1,25 tonne par habitant, il observe qu’une économie de 10% sur ces quantités, constituerait  l’équivalent du coût du carburant ramené de l’étranger.

Interrogé sur la rationalisation énergétique, M. Chitour a indiqué qu’ « elle est un des leviers, consommer moins en consommant mieux d’énergie », ajoutant « il fait faire en sorte que les prix graduellement augmentent », citant comme exemples le prix des vignettes des véhicules qui polluent soit plus cher.

M. Chitour souhaite que le GPL se développe plus en Algérie, affirmant « si on avait des véhicules au GPL, la charge de l’essence serait moins importante et si on continue comme ça, on consommera 26 millions de tonnes d’hydrocarbures ».

Se basant sur des modélisations effectuées par des élèves ingénieurs pour réaliser une consommation durable d’énergie, en 2030, il sera possible de ne consommer que la moitié des 26 millions de tonnes prévus théoriquement, et ce grâce, à « l’introduction graduelle de la révolution de l’énergie électrique », a-t-il expliqué.   

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