Le pétrole n’en finit pas de monter, Malgré le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), prévoyant une baisse de la croissance de la demande au deuxième semestre de 2018, les cours du Brent, référence pour le pétrole algérien, ont terminé ce mercredi au plus haut depuis fin 2014.
Appuyé par un rapport américain faisant état d’un nouveau record des exportations, et, par la même occasion, d’un recul hebdomadaire des stocks de brut, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 79,28 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, soit une augmentation de 85 cents par rapport à la clôture de mardi, selon Romandie citant l’AFP.
Quant au « light sweet crude » (WTI) pour juin, il a augmenté de 18 cents pour atteindre 71,49 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
« Le rapport de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) a été assez porteur pour le marché », a indiqué Mike Lynch de SEER cité toujours par la même source.
Le rapport en question a montré un recul des stocks de brut aux Etats-Unis de 1,4 million de barils. Il également remarqué une très forte baisse des réserves d’essence de 3,8 millions de barils.
« Il semble y avoir clairement une inquiétude du marché sur les stocks d’essence alors que la saison des départs en vacances n’est plus très loin », a expliqué M. Lynch.
Ce mercredi, l’AIE a prévu une légère baisse de croissance de la demande de pétrole en 2018 en raison de la hausse des prix, avec un ralentissement envisageable, notamment au deuxième semestre.
Dans ce contexte, l’agence s’attend à une progression qui s’élève à 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2018, et non 1,5 comme prévu le mois dernier, de la demande mondiale de pétrole.
Ces nouvelles prévisions « pourraient alléger la pression à la hausse sur les prix et engendrer quelques prises de bénéfices », a jugé Craig Erlam, analyste pour Oanda.