L’achat par la Sonatrach de la raffinerie d’Exxon Mobil à Augusta en Italie a provoqué d’énormes interrogations de la part de la presse nationale ces derniers jours. Ainsi, un conseillé du PDG de la Sonatrach a rassuré que cette raffinerie a subit toutes les vérifications nécessaires avant son achat.
Cette raffinerie «avant son achat a fait l’objet d’un Due Diligence légal, environnemental et technique » a souligné Ahmed Mezighi aujourd’hui lors d’une conférence sur la transition énergétique et la diversification économique de l’Algérie, organisée par le Conseil de la Nation. Cette vérification « est fiable à 98,1% » a-t-il ajouté. Selon le même intervenant, « cette raffinerie a obtenue son permis d’exploitation jusqu’a2030 ». S’agissant des litiges, le même conseillé a fait savoir que « l’ensemble des litiges pénales et autres ont été identifié par le cabinet d’avocat et tous ce qui est relève d’Exxon Mobil continuera à être pris en charge par le vendeur même à deux ou tris année après la vente ».
Répondant sur la question de l’âge de la raffinerie qui est en fonction depuis les années 1950, M Mezighi, a indiqué que « dans le domaine des raffineries on parle pas d’âge, car les raffineries sont un ensemble de process qui s’imbriquent les uns au autres». Selon lui, cette raffinerie a subit des réhabilitations durant toute son existence. « Elle est classée parmi les meilleures raffineries en termes de la maintenance et d’efficacité énergétique » a-t-il confirmé.
Sur le plan financier, Mezighi, a indiqué que cette raffinerie dégage un taux de rentabilité interne de plus de 14,5 % et un délai de récupération de 7 à 8 ans et elle dégage un cumul de cash flow d’un milliards et demi de dollars sur toute la période. Enfin, il a souligné que « l’idée derrière cette acquisition, est de processer physiquement et directement notre pétrole sans passer part des appels d’offre».
Expliquant le process d’acquisition, Mezighi a expliqué que « Exxon mobil s’est adressé à plusieurs acheteurs parmi lesquels la Sonatrach, l’opération a été lancée en aout 2017 cadré par un cahier de charge fixé par le vendeur dans lequel est demandé la reprise totale production des huiles de base ». Ainsi, «la lettre d’attribution provisoire nous a été notifié le 5 avril et le 08 mail il y a eu la signature de l’accord de transfert et de vente, qui prévoit le transfert de la propriété en fin 2018» a-t-il encore expliqué.
En effet, reprenant des sources locales en Sicile, plusieurs médias ont évoqué un problème lié à l’opposition que connait cette raffinerie de la part de la société civile et les autorités locales de Syracuse qui affichent leurs inquiétudes face a la pollution que provoque cette raffinerie sur l’environnent.