La vingt-huitième session ordinaire du Conseil National des Assurances (CNA) se déroulera le lundi 14 mai 2018, au siège du ministère des Finances.
Selon le CNA, cette réunion est considérée comme un cadre de concertation entre les diverses parties impliquées dans l’activité d’assurance et de réassurance du marché national, à savoir l’autorité sectorielle, les assurés, les assureurs et intermédiaires d’assurance ainsi que le personnel exerçant dans le secteur, le CNA est l’organe consultatif des pouvoirs publics pour tout ce qui se rapporte à la situation, l’organisation et au développement de l’activité d’assurance et de réassurance.
Notons que selon la dernière note de conjoncture du CNA, il est relevé que les réalisations, au 31 décembre 2017, du marché national des assurances s’élèvent à 138,3 milliards de DA (y compris les acceptations internationales), enregistrant, ainsi, une hausse de 3,6% comparativement au 31 décembre 2016. Le total des sinistres réglés par l’ensemble des sociétés d’assurance s’établit, au 31 décembre 2017, à 64,8 milliards de DA contre 63,4 milliards de DA, au titre de la même période de l’année précédente, marquant ainsi un accroissement de 2,3%.
La structure des règlements, en 2017, reste dominée par les assurances de dommages avec 95,6% contre 4,4% pour les assurances de personnes. Le stock des sinistres à payer, à fin 2017, s’élève à 78,5 milliards de DA, en hausse de 10,4% par rapport au 31 décembre 2016. La cadence de règlement des sinistres atteint, au 31/12/2017, un taux de 45,2%.
La même note fait ressortir qu’avec 53,7% de parts de marché, l’assurance « automobile » enregistre un montant de 65,3 milliards de DA, soit une hausse de 0,2% comparativement à la même période de l’an 2016. Les risques obligatoires (RO) suivent, également, une tendance haussière avec un taux de 60,7%, suite à la hausse du tarif « RC », soit un chiffre d’affaires de 16,6 milliards de DA et détient 25,5% du portefeuille de la branche « automobile ». Quant aux garanties facultatives, elles marquent un repli de 11,2% par rapport à 2016. Cette baisse est due à la forte régression (-15,8%) des primes collectées au titre de la garantie « Tierce », appelée aussi « tous risques ». Cette dernière représente plus de 42% du portefeuille des risques non obligatoires.