Des bus algériens pourraient être exportés prochainement vers la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé ce dimanche 29 avril le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, cité par un communiqué du ministère de l’Industrie.
Lors d’un point de presse organisé suite à sa rencontre Léonard She Okitundu, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration Régionale de la RDC, Yousfi a indiqué que ces exportations concerneraient « principalement » des bus et des microbus de la SNVI.
« Nous avons évoqué (avec le vice-premier ministre de la RDC) les possibilités de coopérations bilatérales dans le domaine économique et industriel. Nous avons constaté qu’il y avait un potentiel très important en matière d’échange d’autant plus que l’Algérie connait un développement industriel très rapide », a-t-il fait savoir. « Il y a actuellement des discussions pour l’exportation par notre société de fabrication de véhicules industriels des bus et micro bus », a-t-il ajouté.
Outre les bus de la SNVI, les produits électroménagers « made in bladi » pourraient également être exportés vers le même pays. Pour ce faire, une mission économique de la RDC se déplacera dans les semaines à venir à Alger afin de « parler de manière plus concrète de ses projets ».
De son côté, M. OKITUNDU s’est dit favorable à ces propositions, estimant que « l’exportation de certains produits industriels de l’Algérie vers son pays constitue une bonne voie de coopération entre les deux pays », d’après la même source.
Hier samedi, le vice-premier ministre congolais a plaidé hier pour « des relations soutenues et étroites » entre les deux pays après son entretien avec le ministre des Affaires Etrangères, Abdelkader Messahel. Il a ajouté, dans ce sens, que l’objet de sa visite était de « réchauffer » ces liens. « Nous avons décidé de mettre sur pied une grande commission mixte avec un spectre de domaines assez large », a-t-il indiqué.
Cette commission aura, entre-autre, pour objectif de matérialiser la « volonté de coopération entre les deux pays, mais en même temps d’établir un cadre de consultation régulière, pour harmoniser les points de vues sur le plan international », d’après M. She Okitundu.