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Le FCE rencontre une délégation d’hommes d’affaires roumains

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Une rencontre a réuni ce dimanche 22 avril la délégation d’hommes d’affaires roumains conduite par l’ancien premier ministre, Petre Roman, avec des hommes d’affaires algériens au siège du Forum des chefs d’entreprises (FCE) à Alger. Composée d’une dizaine d’entrepreneurs opérant dans plusieurs secteurs, la délégation roumaine a eu droit à un exposé sur l’évolution de la situation économique en Algérie.

C’était également l’occasion d’identifier les secteurs qui pourraient représenter une opportunité d’affaires entre les deux parties, notamment l’agriculture, l’élevage mais aussi le géothermal.

Prenant la parole, le vice-président du FCE, Mehdi Bendimerad, a mis en avant les avancées qu’a connues l’économie algérienne durant les dernières années. Dans cette optique, M. Bendimerad a insisté sur le fait de notre économie « avance dans la bonne direction » malgré la conjoncture difficile que connait le pays. « Nous n’avançons pas à la vitesse que nous souhaitons, mais nous sommes dans la bonne voie », a-t-il souligné. « L’économie algérienne est en changement », a-t-il ajouté.

Pour étayer ses propos, le vice-président du FCE a soutenu que la transformation de l’économie algérienne se calque sur celle du pays en général. Il a affirmé, dans ce sens, que cette transformation permettra à l’Algérie de sortir du tout pétrole à l’horizon 2020/2022, appelant les hommes d’affaires roumains à plus d’investissement pour intensifier la coopération économique entre les deux pays.

« Les relations économiques avec la Roumanie sont faibles avec 600 millions de dollars d’échanges », a-t-il remarqué. Et de regretter : « les entreprises roumaines ne sont pas très présentes en Algérie.

De son côté, l’ancien Premier ministre roumain a souligné le caractère « concret » de sa visite. Une visite qui, selon lui, doit se solder par la signature de partenariats entre les hommes d’affaires des deux pays. « Nous aimerions partir avec la certitude que le partenariat concret va commencer », a-t-il souhaité. « Nous ne sommes pas venus que pour le marché local », a-t-il signifié.

A ce titre, la délégation roumaine entamera, lundi 23 avril, une visite dans la wilaya d’Ain Defla où deux projets algéro-roumains dans les domaines de l’élevage et abatage ainsi que le fourrage et le géothermal sont inscrits pour réalisation. Les deux projets devraient voir le jour au mois de septembre prochain. « Nous sommes conscients que nous arrivons dans un grand moment. C’est le moment où l’Algérie doit se prépare à démarrer dans la réalité de la compétitivité en tant que nation », a-t-il déclaré.

Qu’en est-il du volume de ces deux investissements ? « Cela dépend de notre capacité de mobiliser l’opinion publique, la volonté politique du gouvernement (algérien) et l’intérêt des investisseurs. Parce que cela (les deux projets) peut être très grand, comme cela peut rester à un niveau convenable, mais pas très important. Ce n’est pas ce que je souhaite », a-t-il répondu.

S’agissant de la sous-traitance automobile, M. Roman a indiqué que son pays compte environ 1000 opérateurs activant dans le secteur qui ont besoin d’internationaliser leur activité. « Ce n’est pas du tout compliquer pour mois de mobiliser un certain nombre (d’entre eux). Car ils ont besoin de se développer. Ils ne peuvent rester cantonner en Roumanie au tour de Renault (l’usine Renault de la Roumanie). C’est complètement faisable », a-t-il expliqué.

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