Aux grands maux, les grands remèdes. Le ministre du Commerce, M.Djellab a annoncé aujourd’hui lors de sa rencontre avec les cadres du secteur, une nouvelle mesure pour contrecarrer, l’éventuelle hausse des prix des fruits et légumes, durant le mois de Ramadhan.
Au grand bonheur des consommateurs, 5 marchés propres aux agriculteurs et producteurs ouvriront dans chaque wilaya du pays, et ce 5 jours avant le début du mois sacré, pour permettre d’une part, aux citoyens, notamment à revenus moyens , de se préparer sereinement pour Ramadhan. D’autre part, cette mesure, permettra d’éviter l’habituelle envolée des prix des produits à grande consommation, qui accompagne annuellement ce mois de partage et de miséricorde. Cette dernière sera suivis par un contrôle étroit des prix, selon le ministre
Il est indéniable, que cette solution arrive à point nommé, du fait que l’effervescence et l’inquiétude des citoyens, sur la régression du pouvoir d’achat, la cherté de la vie, et la hausse des prix des produits qui s’installe déjà, sont devenus les sujets les plus récurrents de la société.
Il est cependant à noter que cette opération avait déjà fait montre de ses biens faits, par le passé. On sait pertinemment, qu’on mettant les producteurs et les agriculteurs, en relation directe, les résultats ne peuvent être que positifs pour tout le monde. Ce qui a permis l’espace d’un mois, de faire barrage au monstre qu’est la spéculation.
Malheureusement, l’opération des couffins de Ramadhan, ne disparaitra pas de sitôt. Mais on peut entrevoir à travers de telles actions, que quand les secteurs s’arment de volonté et solidarité entre eux, les retombées sur le citoyens sont considérables.
Par ailleurs, cette mesure demeure, une solution d’appoint, qui ne peut s’appliquer à longueur d’année. La situation économique ne le permet pas encore, car cela nécessiterait la mise en lace d’une organisation, d’un tissu de marchés de gros, qui s’attèlerait à accueillir les productions, leurs donner une valeur, et les distribuer de façon, à ne laisser aucun espace à la speculation.
Malheureusement, nous ne sommes, toujours pas arrivés a ce début de résultat. Le chemin s’avère encore long, et semé d’obstacles, car avant d’opérer les grandes reformes annoncés par le gouvernement, éradiquer les fléaux de la corruption, la bureaucratie, et l’informel. Il serait difficile d’entrevoir, la mise en place d’une quelconque organisation, ou système de relance de l’économie nationale
