En visite en Algérie à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires roumains, l’ancien premier ministre Petre ROMAN a donné une conférence à l’institut MDI en présence d’un parterre composé d’étudiants de cet institut.
Le premier ministre est revenu sur son expérience politique en expliquant toutes les difficultés engendrées par le passage d’une économie dirigée vers une économie de marché. Pour l’ancien premier ministre la réussite d’un tel processus dépend de trois facteurs clés : « le pouvoir de faire changer les choses, pouvoir qui se mesure par la confiance du peuple », le deuxième facteur étant « une vision claire sur les changements à introduire » et ensuite « une mobilisation des ressources dans le sens de la vision adoptée ».
Il a ensuite insisté sur le rôle de la ressource humaine « si le réformes ont été rendu possibles en Roumanie c’est parce que nous disposions de ressources humaines formées et nous avons continue dans l’effort de formation en créant des dizaines d’écoles d’ingénieurs et de management particulièrement à l’initiative du secteur privée ».
A la question d’un étudiant sur la montée du nationalisme dans les pays de l’ancien bloc communiste, l’ancien premier a répondu « si nationaliste veut dire être fier de son pays alors je suis nationaliste ». Pour Petre ROMAN, le nationalisme devient dangereux et nuisible aux intérêts même des nations lorsqu’il est dans « la négation de l’autre et la fermeture des esprits».
Notons que la délégation roumaine prendra part cet après- midi à une rencontre d’affaires organisée à l’initiative du FCE. Selon les organisateurs « L’objectif de cette rencontre est de créer un réseau d’affaires et de commerce bilatéral et dynamiser de nouveau projets d’investissement entre la communauté d’affaires Algéro-Roumaine ».
M.E.K