Dans le cadre du programme PAP ENPARD (Programme d’action pilote pour le développement rural et l’agriculture, Algérie) initié entre la délégation de l’Union européenne en Algérie et l’Etat algérien, le CARI a obtenu un financement afin de réaliser le projet « d’Appui aux acteurs locaux pour un développement durable des oasis du sud algérien ». Selon l’UE, ce projet est réalisé en partenariat avec l’APEB (Association pour la Protection de l’Environnement de Beni Isguen) et l’association El Argoub à Laghouat, auxquelles viennent s’associer l’Université de Ouargla et l’association de sauvegarde du patrimoine de Guerrara.
« L’objectif de ce projet est de promouvoir un développement rural durable des oasis du sud algérien à travers le renforcement des capacités des acteurs de la société civile oasienne et leur mise en réseau, ainsi que l’appui au développement de filières de productions agricoles en vue de contribuer au développement économique de ces régions. Ce projet s’inscrit également dans le cadre du RADDO, réseau pour le développement durable des écosystèmes oasiens », indique l’UE dans un communiqué.
Ce dernier précise que le lancement de ce projet a eu lieu à Beni Isguen du 1er au 3 mars 2018. « Les 2 premiers jours ont permis de travailler avec les acteurs du projet sur la mise en œuvre du plan d’action, l’identification plus précise des bénéficiaires et la planification des actions. Les activités qui seront développées dans le cadre de ce projet sont des activités de formations, d’échanges d’expérience, de voyages d’étude nationaux et internationaux, de plaidoyer pour le développement d’une stratégie oasienne en Algérie, d’appui financier pour la mise en place de micro-projet économique… », ajoute-t-on.
Quant au 3ème jour, il a permis de partager ce projet avec les autorités locales et la population de Beni Isguen. On prit la parole lors de ces échanges pour apporter leur soutien au projet : le représentant de la commune de Bounoura, le représentant de la Direction générale des forêts, le Wali de Ghardaia, le représentant de la Direction des services agricoles, et le représentant des notables de la ville de Ghardaia.
La même source affirme que les équipes sont actuellement en place avec un coordinateur international basé au CARI et un coordinateur national en Algérie qui sera appuyé début avril par un chargé de mission en statut de volontaire international.