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L’Edito : crise de lait ou crise de confiance, les réseaux sociaux nous le diront

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Contre toute attente, et au moment où l’on a l’impression de retourner à l’époque des pénuries. les tentatives face-bookiennes , et autres, pour essayer de duper le consommateur algérien, n’ont pas fonctionné. Du moins, pour le problème du lait subventionné, qui a failli servir à quelques fouteurs de trouble, comme argument de campagne « anti sachet de lait » sur les réseaux sociaux et sur quelques chaines de télévision.

Autant la campagne menée contre l’achat de véhicules, était objective et argumentée, autant, il apparait sur le sondage hebdomadaire d’Algérie Eco, qu’au moins 54% des votants, ne pensent pas qu’il y’a une pénurie de lait, et ne pensent pas qu’il y’aura d’autres pénuries.  

Faisant le distinguo entre une pénurie et un problème d’organisation dans un secteur, « Il faut que le lait soit vendu à son prix réel, un prix déterminé par les forces du marché et qu’on en finisse avec ces histoires ridicules. Ce qui est aujourd’hui considéré comme « subvention » devra être distribué aux citoyens sous forme de salaire universel, et qu’on passe à autre chose une bonne fois pour toute » nous livre un internaute en commentaire.

Au demeurant, l’Etat accuse directement les laiteries et les détaillants, et crie à la spéculation. De leurs coté, les distributeurs se sont formés en mouvement et occupent la rue pour contester la diminution des quotas. Le consommateur prends son mal en patience, et tente, du moins pour quelques uns, d’expliquer que le problème, ce n’est pas le lait,  c’est la subvention.

Pour les observateurs, il indéniable, qu’ à force d’entendre les annonces et les promesses de changement, de reformes, depuis au moins juin 2014, le citoyen a compris, et surtout a cru dans cette transition économique.  

Certes, il y’ a un problème de lait, de ciblage de subvention, de rationalisation des dépenses, de réduction du chômage, et de la facture d’importation. Certes que des efforts colossaux sont consentis pour redresser l’économie nationale. Certes, qu’il y’ a une Algérie qui se construit dans des circonstances atrocement désavantageuses.

Mais, quand le citoyen qui a le plus besoin de ce sachet de lait, et qui n’a pour tout salaire que 18 000,   se débat quotidiennement pour joindre les deux bouts, doit, en plus, se lever aux aurores pour y avoir droit. Alors que quotidiennement, on lui demande de croire aux plans d’actions des différents gouvernements qui se sont succédé, aux différentes lois de finances , et à une Algérie nouvelle, ou des mesures ont été prises pour que rien ne manque durant la période du Ramadhan.

Pour nos interlocuteurs il s’agit en  profondeur, d’une rupture de dialogue, de confiance, entre le citoyen et l’Etat, qui est à l’origine de ces situations, qui plongent  le pays dans la polémique à l’apparition de chaque petit obstacle.

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