Le ministre de l’agriculture et du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi est revenu dans un bilan chiffré sur la réalité du foncier agricole en Algérie.
Lors de son audition aujourd’hui par la commission de l’Agriculture et du développement rural, Boughazi a souligné le grand manque à gagner que subi son secteur en termes de foncier agricole. Selon les chiffes qu’il a avancés, l’Algérie n’exploite qu’une fine partie de ses terres ajoutant a cela les différentes entraves qui bloquent l’attribution de pas mal de surfaces dans le foncier agricole. A ce propos, il a indiqué que sur un potentiel de 238 millions d’hectares, seuls 48 millions sont exploités pour le moment.
Par ailleurs, en allant dans les détails, le ministre a révélé que parmi cette surface exploitée, 32 millions d’hectares sont utilisés dans le pâturage et 4,1 millions d’hectares sont des Forêts, alors que 2,8 millions d’hectare sont utilisés dans la culture de l’alfa. Cela veut dire que la surface cultivée n’est que de 8,5 millions d’hectares. Mais le plus étonnant et que sur ces 8,5 millions, 3,1 millions demeurent inutilisés.
Revenant aux lois qui régissent le foncier agricole en Algérie, le ministre est revenu sur les dispositifs de la loi 10-03 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’État, le ministre a souligné que l’opération est achevée à 92%, puisque 180 000 acte de concession ont été délivrés, alors que 3000 cas restent encore à résoudre.
Évoquant, les firmes pilotes, le ministre de l’agriculture a indiqué qu’ après avoir été longtemps abandonnées sur tous les plans, ces firmes ont repris leurs productions, dés leurs mise en partenariat avec des opérateurs privées en 2017, leurs production a atteint les 3 milliards de dinars, en attendant, la mise en production du reste des 126 firmes qui sont d’une surface de 150 000 Hectares.