Afin de permettre le rééquilibrage du marché des voitures, qui ne cesse de connaître ces dernières années des hausses continuelles des prix, que ce soient les véhicules d’occasion ou neufs, la Fédération Algérienne des Consommateurs a préconisé de libérer les importations des véhicules de moins de trois ans, et ce jusqu’au retour à la normale du marché en question.
En effet, la FAC, dans un communiqué rendu public dimanche dernier a suggéré de «permettre de manière temporaire aux consommateurs d’importer des véhicules de moins de trois ans, et ce, jusqu’au retour de l’équilibre offre-demande sur le marché».
«Lutter contre les spéculateurs et les intermédiaires illégaux qui exploitent la situation économique que connaît le marché des véhicules neufs en Algérie et d’empêcher les intermédiaires de monopoliser la distribution sur le marché», a ajouté la FAC dans son communiqué.
Selon le président de cette organisation, Zaki Hariz cité par l’agence officielle «lutter contre les spéculateurs, fait partie des grandes actions à mener à l’effet de réguler les prix des véhicules neufs».
Le même responsable a observé que «les spéculateurs et les intermédiaires illégaux causent des préjudices considérables aux intérêts matériels et moraux des consommateurs qui affichent de jour en jour leur mécontentement à travers les plaintes que reçoivent les organisations représentant les consommateurs».
A ce propos, Zaki Hariz en appelle également à «l’intervention du gouvernement pour la prise des mesures nécessaires», tout en suggérant «le plafonnement des marges bénéficiaires ou des prix des véhicules jusqu’à la stabilisation du marché en arrivant à un équilibre entre l’offre et la demande».
En outre, la FAC a invité«les intervenants dans le montage des véhicules au respect des cahiers des charges, à augmenter la production et les taux d’intégration afin de garantir la transition de la phase d’importation vers la production locale sans charges supplémentaires à supporter par le consommateur».
Pour rappel, depuis quelques semaines, une campagne de boycott des véhicules assemblés localement enfle sur les réseaux sociaux, en raison de la hausse vertigineuse des prix voitures made in Algérie. Une campagne qui a succédé à la publication par le Gouvernement des prix de sortie d’usine de ceux-ci.