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Arabie: introduction en Bourse d’Aramco maintenue en 2018, assure son PDG

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Le patron du géant pétrolier saoudien Aramco a fait savoir que la très attendue entrée en Bourse de son groupe devrait avoir lieu en 2018, sans donner de date précise ni de lieu.

« Nous devrions être prêts à être cotés durant la seconde moitié de 2018« , a déclaré lundi à Bloomberg Television le PDG d’Aramco, Amin Nasser, reconnaissant que le géant public était engagé dans « un processus complexe« . « Il y a encore beaucoup de travail« , « la taille d’Aramco et ses complexités sont des éléments qui nécessitent du temps« , mais « l’introduction en Bourse est en cours« , a-il assuré.

Ces déclarations interviennent deux semaines après des révélations du quotidien Financial Times selon lesquelles l’Arabie saoudite allait repousser à 2019 l’entrée en Bourse d’Aramco, à hauteur de 5%, initialement prévue en 2018. 
Le quotidien expliquait que cette introduction était retardée en raison de doutes sur sa valorisation. Le géant pétrolier saoudien n’avait ni confirmé ni démenti.
Les grandes Bourses mondiales, comme New York, Londres et Hong Kong, espèrent toutes récupérer une part du gâteau. Mais le Wall Street Journal a affirmé le 19 mars que l’introduction d’Aramco n’aurait lieu que sur la seule Bourse de Ryad et sur aucune autre grande place financière internationale.
Selon le journal américain, les autorités saoudiennes ont pris cette décision en raison des préoccupations soulevées par les exigences requises par une cotation sur une place étrangère mais aussi parce que la remontée des prix du pétrole rend moins nécessaires les ressources financières qui seraient dégagées par une telle opération.

L’introduction en Bourse d’Aramco est l’une des mesures phares du vaste plan de réformes enclenché en 2016 par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane. 
Ce plan, appelé « Vision 2030« , est destiné à diversifier l’économie saoudienne, trop dépendante du pétrole. A cause de la chute des prix du brut à partir de la mi-2014, Ryad a dû fortement réduire ses dépenses publiques

Afp

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