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Hadj Tahar Boulenouar, président de l’ANCA : « Les artisans du Sud n’arrivent pas à commercialiser leurs produits »

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Dans cet entretien, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), MBoulenouar, soulève les problèmes des artisans du Sud du pays qui concernent aussi bien la commercialisation de leurs produits que le manque de la matière première. C’est dans ce but que l’ANCA propose un voyage dans trois wilayas du Sud afin de soumettre ces problèmes aux responsables locaux et aux responsables du secteur et de trouver des solutions qui pourront aider les artisans dans leur activités.

Algérie-Eco : L’ANCA organise un voyage d’expédition au niveau de certaines wilayas du Sud et ce du 31 mars au 07 avril. Près de 30 journalistes des différents médias et 20 commerçants seront du voyage.  Quel est l’objectif de cette expédition ?

MBoulenouar : Le premier objectif visé par ce voyage concerne à faire connaître le vrai potentiel du tourisme local et saharien. Nous savons que l’Algérie recèle des capacités énormes en terme de tourisme mais qui sont malheureusement peu connues ou mal exploitées surtout dans les wilayas du Sud. Autre sujet, celui des artisans qui se plaignent toujours du problème de commercialisation de leurs produits et du manque de la matière première. Donc le but de l’ANCA est de mettre sur la table tous ces problèmes, d’essayer d’en discuter avec les professionnels et avec les responsables locaux du secteur du tourisme. D’ailleurs, nous avons programmé deux conférences qui sont à nos yeux très importantes portant sur des thèmes aussi importants. La première porte sur le thème de l’artisanat et le problème de la commercialisation qui verra la participation du directeur régional du tourisme, car nous avons reçu beaucoup de plaintes de la part des artisans du Sud qui n’arrivent pas à commercialiser leurs produits. Alors que la deuxième conférence porte sur le tourisme saharien et les perspectives de son développement et qui verra aussi la participation du représentant du ministère du tourisme et des représentants des agences de voyage.

Il y aura aussi au programme de ce voyage, des visites sur terrain, des visites dans des locaux de l’artisanat. Il y aura également des expositions d’objets artisanaux locaux et des rencontres avec des représentants locaux du commerce.

Comment l’ANCA pourrait aider les artisans locaux à travers l’organisation de ce voyage ?

Justement ce voyage va nous aider à mieux orienter les artisans locaux sur des solutions qui pourraient les aider dans leurs activités. Par exemple nous avons décidé de faire intervenir des responsables d’hôtels dans différentes régions du pays afin de leur réserver des espaces pour exposer leurs produits. Nous allons également essayer d’obtenir des accords avec des commerçants du Nord du pays pour avoir des locaux spéciaux pour la vente des produits artisanaux du Sud. Nous allons également essayer de décrocher des commandes dans ce sens.

On a entendu parler également de l’organisation d’un concours, durant le ramadhan pour la fabrication de la plus grande Zlabia. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concours ?

Ce concours est pour l’instant au stade d’une proposition. Nous n’avons pas encore développé cette idée au niveau de l’ANCA car nous avons peur que l’histoire du concours de la plus grande Paëlla à Oran se reproduise. Vous vous souvenez qu’à quelques minutes de la présentation de la plus grande Paëlla, celle-ci a été brulée. Mais pour la Zlabia, nous voulons à travers ce concours développé la culture des concours des plats culinaires en Algérie, afin d’attirer les touristes étrangers et faire connaître la richesse culinaire algérienne.    

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