Dans le souci de renforcer sa production de pétrole, l’Algérie décide d’exploiter les gisements pétroliers situés dans le nord du pays, notamment, le premier gisement découvert en 1948 à Oued Guetrini, commune de Dirah dans le sud de la wilaya de Bouira.
Annoncée à plusieurs reprises ces dernières années, l‘exploration de ce gisement pétrolierd’Oued Guetrini dans la wilaya de Bouira, devient chose sérieuse. En effet, selon le Ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, qui était hier (mercredi) en visite hier de travail dans la wilaya, a annoncé que Sonatrach «déploiera dès juillet prochain des moyens matériels au champ pétrolier d’Oued Guetrini pour entreprendre des opérations de forage et d’exploration».
Concernant les investissements prévus au niveau de ce champ pétrolier pour la période allant de 2018 à 2022. Les responsables du projet ont précisé que «sont de l’ordre 646 millions de dinars, dont 233 millions de dinars pour 2018».
Guitouni a fait savoir, lors d’un point de presse en marge de cette visite, qu’«il existe 10 puits qui sont actuellement en exploitation». Et dans le but de renforcer la production de ce champ qui pompe actuellement une quantité de 5 tonnes de pétrole par jour, Guitouni a expliqué que «quatre opérations d’acidification et de réhabilitation de 10 puits (sur un total de 27) seront entreprises, dans une première étape, pour évaluer les résultats et la production».
Autres détails fournis sur ce champ, l’expédition du brut s’effectue par citernage vers le centre de stockage DRT (SP3) de la ville de M’Sila, puis vers le centre de Mansoura pour son transfert à Bejaïa.
Guitouni lors de son inspection du champ pétrolier a estimé qu’«il y’a de bonnes perspectives pour les projets de forage et d’exploration pétrolière dans notre pays». Selon lui, «ces opérations de forage et d’exploration pétrolière touchent aussi les wilayas d’Ain Defla et Tiaret, où les projets avancent bien et cela apportera plus d’intérêt pour l’Algérie».
Par ailleurs, et au sujet du gaz de schiste, le ministre a expliqué à la presse que «ce dossier était à l’étude et à l’examen au niveau de son département, tout en estimant qu’ »on ne peut parler de cette question avant cinq ou dix ans».