L’introduction en Bourse du géant saoudien du pétrole n’aurait lieu que sur la seule Bourse de Ryad et non sur une grande place financière internationale, indique lundi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.
Les autorités saoudiennes ont pris cette décision en raison des préoccupations soulevées par les exigences requises par une cotation sur une place étrangère mais également car la remontée des prix du pétrole rend moins nécessaires les ressources financières qui seraient dégagées par une telle opération, indique le journal.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui se trouve actuellement en visite aux Etats-Unis « a admis que les risques juridiques entrainés par une cotation aux Etats-Unis sont insurmontables« , ajoute-t-on de même source. Il ne devrait toutefois pas faire d’annonce concernant cette introduction en Bourse lors de sa visite, souligne le WSJ.
Le Financial Times avait affirmé pour sa part le 12 mars que Ryad avait décidé de repousser à 2019 cette opération qui devrait concerner environ 5% du capital du géant saoudien dont la valorisation totale est estimée à 2.000 milliards de dollars.
Le groupe saoudien avait alors indiqué que « Saudi Aramco continue d’examiner les options pour son entrée en Bourse. En plus de Tadawul, la Bourse locale, un éventail d’options internationales fait toujours actuellement l’objet d’un examen actif et des décisions appropriées seront prises en temps voulu« .
Les grandes Bourses mondiales, comme New York, Londres et Hong Kong tentent de persuader Aramco de venir se faire coter chez elles. Le président américain Donald Trump avait lui-même appelé en novembre les responsables saoudiens à considérer dans leur choix les places financières américaines Nyse ou Nasdaq.
Afp