« L’économie algérienne a progressé de 2,2% en 2017, contre 3,3% l’année précédente, en raison d’une baisse de la performance du secteur de l’énergie », a indiqué la banque centrale dans un document publié hier par Reuters.
Il a indiqué que « l’inflation l’an dernier se situait à 5,6% contre 6,4% en 2016. Le déficit de la balance des paiements a diminué de 3 milliards de dollars à 23,3 milliards de dollars », selon la même source.
Par ailleurs, « l’Algérie, qui vise à réduire ses dépenses après une chute des recettes énergétiques, a resserré l’an dernier ses restrictions sur les importations, entraînant une réduction de 1 milliard de dollars de leur valeur totale », a précisé l’agence Reuters.
Et d’ajouter, « toutefois, les réserves de change du pays ont diminué de 16,8 milliards de dollars pour s’établir à 97,3 milliards de dollars en 2017, contre 114,1 milliards de dollars à la fin de l’année précédente ».
L’Algérie, pays membre de l’OPEP, dépend largement du pétrole et du gaz, qui représentent 60% du budget et 95% des recettes d’exportation totales. Les finances de l’État ont été affectées par la chute des prix du pétrole brut depuis la mi-2014.
Dans ce contexte, l’Algérie s’est engagée dans une réforme de la loi sur les hydrocarbures en espérant attirer plus d’investisseurs étrangers dans le secteur.
« Le secteur de l’énergie du pays a progressé de 7,7% en 2016, mais sa performance a diminué en 2017, sans donner plus de précisions, selon la même source.
Pour rappel, l’Algérie vise une croissance globale de 4% cette année et s’attend à ce que le secteur de l’énergie croisse de 6,5%, car certains champs pétroliers et gaziers seront mis en service avant la fin de 2018.