L’Algérie est le premier partenaire commercial de la Turquie en Afrique avec des échanges de 3,5 milliards de dollars, a affirmé jeudi à Ankara, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
«L’Algérie est le premier partenaire africain de la Turquie et les échanges entre les deux pays s’élèvent à 3,5 milliards de dollars», a indiqué M. Messahel, dans une conférence de presse animée conjointement avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu.
Messahel, qui est en visite officielle en Turquie, a relevé que l’entretien avec son homologue turc «a permis aux deux parties de faire une évaluation sur l’état de la coopération bilatérale et les voies et moyens de la développer davantage».
Il a indiqué, dans ce cadre, que 796 entreprises turques, employant plus de 28.000 personnes, sont présentes en Algérie.
L’entretien entre M. Messahel et son homologue turc a mis en lumière la volonté partagée d’élargir les nouveaux domaines porteurs, dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant liant les deux pays.
Le responsable turc a exprimé, à cette occasion, la grande appréciation de son Gouvernement pour cette visite qui intervient dans un contexte marqué par une volonté politique commune de renforcement de la coopération bilatérale, comme en témoigne la visite attendue du président turc en Algérie, du 26 au 28 février 2018.
A ce titre, les deux responsables ont exprimé leur engagement de donner une impulsion nouvelle aux relations bilatérales, notamment dans les domaines du tourisme, de l’agriculture et des énergies renouvelables.
Ils ont convenu, dans cette optique, de saisir l’opportunité de la tenue de la prochaine session de la Commission mixte bilatérale pour concrétiser ces actions de coopération.
Les deux ministres ont abordé les questions régionales et internationales notamment les situations de crises et de conflits au Mali et au Sahel, en Libye, en Syrie ainsi que la question palestinienne.
Lors de cet échange qui a été positif et dense, M. Messahel a réitéré la position de l’Algérie en faveur de «la promotion de solutions politiques à ces crises, dans le respect de la souveraineté des Etats et de leur intégrité territoriale, de la volonté des peuples et sans ingérence étrangère».