Chris Bake, membre du comité exécutif de Vitol, numéro un mondial de négoce pétrolier, a déclaré que « la demande de pétrole de 2018 semble assez forte », a rapporté ce jeudi l’agence Reuters.
Il a ajouté que «l’OPEP reste disciplinée et les conséquences sont visibles dans la traçabilité des stocks », poursuivant «un demi-milliard de barils de pétrole ont été épuisés en peu de temps ».
M. Chris Bake a indiqué qu’ «il est difficile de déterminer si l’industrie avait un stockage additionnel surdimensionné pour des raisons autres que la structure du marché, comme l’évolution des structures commerciales ».
A ce propos, M. Chris Bake, a souligné que « la grande question qui se pose au secteur du stockage de pétrole est de savoir comment le monde gère les nouvelles règles de l’Organisation maritime internationale pour un transport maritime plus propre ».
« Les nouvelles règles de l’OMI visant à réduire l’utilisation du mazout à haute teneur en soufre dans le transport maritime mondial entreront en vigueur en 2020 », selon la même source.
Par ailleurs, la compagnie nationale Sonatrach a signé un accord le mois dernier avec Vitol pour échanger du brut pour des produits raffinés.
En vertu de cet accord, Vitol recevrait jusqu’à 2 millions de barils par mois de brut léger du membre de l’OPEP et livrerait de l’essence et du gasoil en retour jusqu’à la fin de l’année. L’accord devrait entrer en vigueur début février 2018.
A ce propos, le PDG Abdelmoumen Ould Kaddour avait déclaré que « Sonatrach paierait les coûts de traitement avant d’acheminer le carburant raffiné en Algérie. Notre objectif est de réduire nos importations d’essence, elles sont trop élevées », ajoutant « l’entreprise négociait également pour acheter des actions dans une raffinerie étrangère, mais n’a pas donné de détails », selon Reuters.
