L’Algérie a dégringolé dans le classement portant l’indice de perception de la corruption dans le monde établie chaque année par Transparency International.
En effet, selon le rapport de Transparency International pour le compte de l’année 2017 publié ce mercredi 21 février 2018, l’Algérie arrive à la 112ème place sur 180 pays figurant dans ce classement, avec un score de 33 points.
Ainsi, l’Algérie a perdu 4 places par rapport au classement de 2016 et 24 places par rapport au classement de 2015.
Sur le plan régional et continental, l’Algérie arrive à la troisième place au niveau nord-africain derrière le Maroc 81ème mondial avec 40 points, et la Tunisie 74ème place mondiale et un score de 42 points. Sur le plan africain, l’Algérie arrive à la 19ème place. En revanche, le Botswana et les Seychelles, 34ème et 36èmemondial, occupent respectivement la première et la deuxième place des pays les moins corrompus au niveau africain.
Concernant la tête de ce classement, on retrouve la Nouvelle Zélande en première place avec un score global de 89 points, suivi du Danemark à la deuxième place (88points), quant à la troisième place est occupée par la Finlande, le Norvège et la Suisse avec un score de 85 points.
Pour ce qui de la queue de ce classement établi par Transparency International, figurent à la 180ème et toute dernière place la Somalie avec seulement un score de 9 points, le Sud Soudan occupe la 179ème et avant dernière place (12 points), et à la 178ème place arrive la Syrie (14 points).
«Depuis 2012, plusieurs pays ont significativement amélioré leur indice, notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Royaume-Uni, tandis que plusieurs pays ont décliné, notamment la Syrie, le Yémen et l’Australie», a relevé Transparency International.
Dans son analyse poussée des résultats, l’organisation internationale a noté que «les pays où la presse et les organisations non gouvernementales (ONG) sont le moins protégées ont aussi les taux de corruption les plus faibles», en ajoutant que «Chaque semaine, au moins un journaliste est tué dans un pays très corrompu».
«L’analyse, qui incorpore les données du Comité pour la protection des journalistes, montre qu’au cours des six dernières années, plus de 9 journalistes sur 10 ont été tués dans des pays dont le score est inférieur ou égal à 45», a précisé encore l’organisation.