Les déclarations du ministre des finances Abderahmane Raouya la semaine dernière sur, une probable levée des subventions n’a pas été évoqué aujourd’hui par les députés à l’occasion du débat portant sur la loi de règlement budgétaire pour l’année 2015.
Le peu des députés qui ont jugé utile de prendre part à la séance plénière portant sur la présentation et débats sur le projet de loi sur le règlement budgétaires pour l’année 2015, ont évité lors de leurs interventions la question des subventions que le premier argentier du pays a évoqué récemment à Dubai, préférant l’épargner de cette question qui fâche, y compris les représentants de l’opposition.
Les députés se sont focalisés sur des questions liés en majorité à la programmation tardive de ce projet de loi n-3, demandant à ce qu’il soit débattu en n-2. Ainsi, Slimane Saadaoui du FLN, a jugé que l’intervention ou bien les propositions des députés concernant les précédentes lois de règlement budgétaire ne sont pas prises en considération, y compris celles de la cours des comptes. Saadaoui, se demande par ailleurs, « comment le gouvernement se plaint de déficit budgétaire, alors qu’il est incapable de couvrir plusieurs milliers de milliards de dinars ? ». Dans toute cette situation « personnes ne se souci pour les recouvrir » a-t-il ajouté. Selon lui, « il est important que nous sachions qui à la décision de changer cette situation ». Pour son collègue du FLN Hadjoudj Abdelkader, beaucoup de dysfonctionnement sont signalés dans plusieurs secteurs, mais à chaque fois se sont les mêmes remarques qui reviennent sans que rien ne change » a-t-il remarqué.
Du côté de l’opposition, Lakhdar Benkhelaf, du parti du FJD, est revenu sur «l’ignorance totale des remarques de la cours des comptes » qui est devenue selon lui « un conseil consultatif » loin de ses prérogatives réglementaires. Ce député se demande aussi sur « l’absence de toute poursuite judiciaires contre les responsables de cette mauvaise gestion».
Par ailleurs, le représentant du parti des travailleurs, Ramdane Taazibt, a considéré que face à toute cette mauvaise gestion qui rêne dans plusieurs secteurs, il devient urgent selon lui « d’aller vers un changement politique dans le pays, notammant après les récentes effervescences que connait la scène sociale ».
De sa part, la commission des finances a suggéré plusieurs propositions, suite à l’audition de plusieurs ministres et responsables de secteur économique, entre autre, la commission a demandé à ce qu’il y est des reformes financières profondes, qui permettent de contrôler davantage l’évasion fiscale et augmenter le recouvrement fiscal.