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L’OPEP cherche un accord à long terme

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« L’Opep cherche à parvenir avant la fin 2018 à un accord sur une coopération à long terme avec les pays non membres du cartel », a déclaré le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Souhail al-Mazrouei, dans une déclaration publiée ce jeudi par les médias locaux.

M. Mazrouei, dont le pays assure la présidence en exercice de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a précisé dans le journal local The National que l’objectif de son gouvernement était d’élaborer « un projet de charte d’ici la fin de l’année en cours ».

Par ailleurs, l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a appelé en janvier dernier, à une coopération à long terme, « au-delà de 2018 », entre les pays de l’OPEP et ceux non membres du cartel comme la Russie.

Dans ce contexte de chute vertigineuse des prix du pétrole entamée en 2014, les 14 membres de l’OPEP s’étaient mis d’accord fin 2016 avec dix autres pays pétroliers, dont la Russie, pour limiter la production.

Les prix du pétrole ont été mitigés durant la journée de jeudi avec les pertes de Brent et le brut américain devant un dollar faible et les déclarations de l’Arabie saoudite selon lesquels l’OPEP et les autres producteurs s’engageaient à réduire leurs approvisionnements l’emportaient sur la production américaine record et la hausse des stocks, a indiqué l’agence Reuters.

 

Vers 17H00 (GMT), le Brent de la mer du nord valait 64,94 dollars sur le marché de Londres, en baisse de 46 cents par rapport à la clôture de mercredi. Sur le marché de New York, le « light sweetcrude, valait 60,47 dollars, en baisse de 13 cents.


En effet,  un dollar plus faible rend le pétrole et d’autres produits libellés en dollars moins chers pour les détenteurs d’autres devises. Les cours du  pétrole ont  grimpé hier et tôt ce jeudi après les déclarations du ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Falih, affirmant que « l’OPEP fera mieux de quitter le marché que de mettre un terme à la production trop tôt », selon la même source.

Rappelons que, dans le cadre de cet accord, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a accepté de réduire sa production de 1,8 million de barils par jour, soit près de 2% de l’offre mondiale. Les compressions ont commencé il y a un an et se poursuivront jusqu’à la fin de 2018. Mais le rebond de la production américainemine les efforts visant à réduire l’offre. Les producteurs de schiste aux Etats-Unis continueront à donner des sueurs froides aux membres du cartel, puisque  l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) prévoit que la production américaine atteindra 11 millions de barils/jour à la fin de 2018.

Selon la même agence, « la production américaine de brut a atteint un record de 10,27 millions de barils/jour, ce qui en fait un producteur plus important que l’Arabie saoudite », en précisant « les stocks de brut ont augmenté de 1,8 million de barils.

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