«Aucune poursuite judiciaire n’a été lancée contre les porteurs de ces projets en difficulté», a déclaré mercredi la Directrice Générale de l’Ansej Samira Djaider, en affirmant que «les dettes ne seront pas effacées», a rapporté le quotidien Echourouk.
En outre, Mme Djaider a fait état «du gel des projets liés au transports, les agences de location de voitures et autres qui n’apportent aucune valeur ajoutée à l’économie nationale».
Dans ce cadre, la même responsable a précisé que «l’annulation d’un certain nombre de projets et leurs inscription dans la liste des projets interdits, en raison du manque de rendement économique, explique le recul du nombre des prêts octroyés l’année passée, et n’ont pas à cause de la politique de l’austérité et de rationalisation des dépenses comme cela a été rapporté».
Elle a affirmé par la même occasion que «la situation financière de l’Ansej est bonne, preuve à l’appui, l’agence a ouvert la possibilité aux émigrés d’avoir des prêts pour lancer des projets en Algérie», en annonçant à ce propos que dans ce sens que «des prêts atteignant 10 millions de Dinars au profit des citoyens de la communauté algériennes établie à l’étranger».
Dans ce sens, Mme Djaider a indiqué que «les citoyens algériens résidents à l’étrangers peuvent s’inscrire sur le site internet de l’agence et proposer leurs projets, pour qu’ils soient étudiés au niveau de l’Ansej, et ensuite leur fixer un rendez-vous pour programmer leur rentrée au pays et recevoir l’acceptation de leurs projets», en faisant état de «réception de plusieurs demandes de la communauté algériennes de l’étranger».
Au sujet des secteurs dans lesquels les émigrés devront investir, la responsable a souligné que «ceux-ci (les secteurs) doivent s’inscrire dans l’intérêt de l’économie nationale, à l’instar des projets agricoles, industriels, touristiques et technologiques dans le cadre des Start-ups ou des entreprises naissantes», et que ces dernières «ne s’intéressent pas à des secteurs sans valeur ajoutée et sans rendement, considéré comme l’une des conditions de l’acceptation du prêt».
Concernant les conditions d’obtention d’un prêt dans le cadre de l’Ansej, Mme Djaider a indiqué qu’«elles sont toujours les mêmes, à l’exception de l’âge d’obtention du crédit porté à 19 au lieu de 18 ans, ainsi que l’obligation d’avoir un diplôme et pas nécessairement universitaires, sachant que les sortants des Centres de formation professionnelle peuvent obtenir des prêts Ansej, et également, les porteurs de projets intéressants mais n’ont pas de diplômes, vont être acceptés, mais, ils seront inscrits au niveau des centres de formation, et ce dans le but d’encourager les porteurs d’idées et des projets constructeurs».