Sans matière première, aucune industrie ne peut exister. C’est dans cette optique, qu’ après avoir opter pour l’instauration d’une attestation de libre commercialisation, adressée aux importateurs, et suite au constat négatif établie par le FCE, à propos de la note de l’ABEF N°947 du 26/12/2017 relative à l’attestation de libre commercialisation dans les pays d’origine et ou de provenance des produits exportes vers l’Algérie, l’Etat recadre son orientation pour appliquer cette mesure uniquement aux importations de produits destinés à la revente en état.
Cette concertation, entre organisation patronale et pouvoirs publics, a eu le mérite d’aboutir à « lever cette contrainte conformément à une nouvelle note de l’ABEF (réf N° 74/DG/ 2018) qui a instruit les banques et les établissements financiers à : exclure de l’obligation de la présentation du document susmentionné les produits soumis à toute autorisation technique à l’importation délivrée par les administrations et organismes publics, et limiter cette obligation de la présentation de ce document uniquement aux opérations d’importation destinées à la revente en l’Etat », comme le précise le document dont Algérie –Eco détient une copie.
C’est du moins, ce qui ressort de l’initiative du FCE, tendant à signaler que l’impact de cette mesure sur certaines filières de production, ne pourraient avoir, que des conséquences néfastes. Surtout lorsque il s’agit de filières productives, sur les quelles, les nouvelles orientations politico-économiques fondent tout leurs espoirs de sortie de crise.
Autrement dit, dans le souci de promouvoir l’acte d’investir, et devant la nécessité de protéger la production nationale, les unités de production, n’auront plus à montrer pate blanche, pour s’approvisionner en matières premières, (ne serait ce que, sur le plan administratif), dans la mesure où, leurs importations serviront à créer de la richesse et de l’emploi, et que l’origine de leurs produits finis est connue, c’est l’Algérie.