« Je fonde beaucoup d’espoir sur ce conseil d’affaires pour franchir une nouvelle étape dans le renforcement et la refondation de la coopération économique entre nos deux grandes Nations, refondation amorcée depuis une vingtaine d’années par les plus hautes autorités de nos deux pays » c’est ce qu’a declaré le président du FCE M. Ali Haddad, ce mercredi à l’ouverture du de la rencontre avec le Medef, tenu à l’hôtel Aurassi .Et d’ajouter « Ce conseil d’affaires aiguillera nos entreprises avec pragmatisme vers les opportunités de partenariat grâce à un réseautage efficace et intelligent ».
Revenant l’importance de ce partenariat, M.Haddad, estime qu’ « une coopération multidimensionnelle entre l’Algérie et la France mutuellement avantageuse se dessine grâce à cette vision commune d’un partenariat d’exception et j’insiste sur cette belle expression qui décrit parfaitement ce à quoi nous aspirons tous. C’est ainsi que je perçois le partenariat selon le principe gagnant-gagnant et nous nous rapprochons de plus en plus de nos attentes ».
Par ailleurs, le président du FCE , a tenu à souligner l’importance de l’économie numérique , rappelant l’annonce du Président Macron de la création d’une école 42 en Algérie.
Concernant la communauté algérienne installée en France, M.Haddad, estime que « La Diaspora algérienne en France dont 23.000 étudiants, est l’autre vivier qui peut contribuer à améliorer qualitativement et quantitativement le partenariat entre les entreprises algériennes et les entreprises françaises grâce, pour certains, à leur double culture et aux connaissances accumulées en matière d’’entrepreneuriat, de management et d’innovation ».
« Nous souhaitons construire une alliance stratégique avec la France dont le savoir-faire est indéniable dans divers secteurs dont l’énergie surtout les énergies renouvelables, l’industrie pétrochimique, l’industrie métallurgique, l’agriculture et l’agro-industrie, la santé et l’industrie pharmaceutique, l’industrie automobile et le domaine très pointu du numérique et de l’intelligence artificielle » a encore précisé M .Haddad.
Dans ce sillage, pour le président du FCE, le secteur privé sera cette force sur laquelle s’appuiera le Gouvernement algérien pour la réalisation de son plan d’action qui met en œuvre le nouveau modèle de croissance dont les objectifs d’ici 2030 matérialiseront la transformation de l’économie algérienne dans une trajectoire soutenue de croissance du PIB hors hydrocarbures sur la période 2020-2030, et une élévation sensible du revenu du PIB par habitant qui devrait être quadruplé. Il a aussi signalé la nécessité d’un doublement de la part de l’industrie manufacturière, en termes de valeur ajoutée et de création d’emplois, en plus de la modernisation du secteur agricole permettant d’atteindre l’objectif de sécurité alimentaire et de réaliser son potentiel de diversification des exportations. Une transition énergétique permettant notamment de diviser par deux le taux de croissance annuel de la consommation interne d’énergie (de +6% par an en 2015 à +3% par an à l’horizon 2030) et une diversification des exportations permettant de soutenir le financement de la croissance économique accélérée.
Sur le plan africain, M.Haddad a souligné que , « nous nous attelons à intensifier la coopération et les échanges interafricains et nous vous invitons à joindre vos efforts aux nôtres à travers une stratégie commune pour que l’Algérie soit une base industrielle pour les entreprises algériennes et françaises, tournée aussi bien vers le marché africain qu’européen ».
Le MEDEF appelle à plus d’ouverture sur le plan économique
Pour sa part, le président, du Medef, Pierre Gattaz , a souligné lors de l’ouverture de forum d’affaires entre le MEDEF et le FCE l’intention de son organisation de concrétiser un partenariat long terme avec l’Algérie sur une durée de 30 ans.
Selon lui les enjeux sont énormes des entre les deux économies, pour cela, Gattaz a appelé à ce qu’il y’est plus d’ouverture dans le monde des affaires, » l’économie algérienne devienne devrait s’ouvrir davantage » a t-il signalé.
Il a par ailleurs accès sur trois axes renforcer le partenariat entre les communautés d’affaires, et valoriser les talents et donner la priorité à la jeunesse et à l’entrepreneuriat. Dans ce sens, il a souligné que « des liens étroits unissent politiquement, économiquement et socialement la France et l’Algérie ». Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « L’Algérie et la France sont unies, il nous faut renforcer leur lien en utilisant notre proximité et notre volonté de travailler ensemble. Les enjeux sont immenses : transformation énergétique, révolution numérique, mondialisation, évolutions sociétales et migratoires. Ces transformations sont autant de défis pour la croissance de nos pays, et les talents de nos diasporas sont une force pour saisir les opportunités. Nos politiques doivent mettre l’entreprise et l’entrepreneuriat au cœur des relations qui unissent l’Algérie et la France. »