L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’OPEP, a pompé 32,4 millions de barils par jour (bpj) en janvier, en hausse de 100 000 bpj par rapport à décembre. Le total du mois dernier a été révisé en baisse de 110 000 b / j, soit au plus bas depuis avril 2017, a indiqué une enquête de Reuters hier.
Cependant, l’adhésion des producteurs signataires de l’accord pour réduire l’offre est passée de 137% en décembre à 138%, suggérant que l’engagement ne faiblit pas même lorsque les prix du pétrole atteignent leur plus haut niveau depuis 2014, selon la même source.
Reuters a rappelé, dans son enquête, que « L’OPEP a réduit sa production d’environ 1,2 million de barils par jour dans le cadre d’un accord avec la Russie et d’autres producteurs non membres de l’OPEP. Le pacte se poursuivra jusqu’à la fin de 2018 ».
La baisse de la production de l’OPEP a fait grimper les prix du pétrole, atteignant 71 dollars le baril pour la première fois depuis 2014. Les membres de l’OPEP profitent des revenus supplémentaires, bien que certains membres du cartel craignent que cela puisse encourager les autres producteurs, a précisé Reuters.
L’Arabie saoudite, premier producteur de pétrole, a augmenté sa production de 50 000 b / j, la production en Libye a légèrement augmenté de 30 000 b / jselon l’enquête de Reuters.
Par ailleurs, le Nigeria et la Libye étaient exemptés de la réductionde l’offre parce que la production était déjà limitée par les conflits et les troubles
La production au Venezuela, où l’industrie pétrolière manque d’argent en raison d’une crise de liquidités, a encore baissé. Les exportations ont augmenté en janvier, probablement en raison de la baisse des activités de raffinage, ont indiqué des sources dans l’enquête.
Reuters a souligné, dans son enquête, que « L’OPEP a un objectif de production implicite pour 2018 de 32,6 millions de bpj », ajoutant le cartel « a pompé 200 000 bpj en dessous de cet objectif implicite en janvier, notamment en raison du déclin de la production au Venezuela ».