Le directeur de l’Association algérienne de conseil en exportation, Smail Lalmas, a plaidé pour une nouvelle stratégie économique qui s’oriente vers l’encouragement de l’exportation entre autre l’orientation des importateurs vers l’export.
Intervenant ce matin sur les ondes de la radio nationale, Lalmas a indiqué que l’exportation a besoin d’une nouvelle vision basé d’abord sur « la capacité et l’abondance et la qualité des secteurs productifs, suivie de la recherche de marchés étrangers dans le cadre du libre-échange », afin de répondre aux besoins de la source, Et le suivi, qui sont dans plusieurs domaines, « y compris la finance, les questions techniques, la formation, le conseil et d’autres».
Il a insisté sur la nécessité de mettre en place la logistique nécessaire, ainsi qu’un accompagnement sur plusieurs plans par la diplomatie qui est appelé à fournir plus d’efforts dans ce sens pour satisfaire la demande des opérateurs. Ainsi il a appelé à l’ouverture des routes avec les pays africains pour faciliter le travail des exportateurs algériens afin de dynamiser leur activité car les pays sahéliens constituent un marché important, insistant sur l’offre de toutes les normes compétitives pour pénétrer les marchés étrangers et imposant présence, quantité, qualité et contrôle des coûts et délais.
Sur le plan concurrentiel, l’invité de la radio a indiqué que « si l’Algérie ira vers des zones de libres échanges, elle doit se mettre à une production moderne avec des standards internationaux », considérant que le marché africain est plein de concurrence par plusieurs autres pays.
Pour être plus efficace, Lalmas a proposé de former une organisation sur le terrain pour sensibiliser les 40 000 importateurs aux exportateurs ou aux producteurs en raison de leurs contacts et de leur connaissance du marché étranger, où ils ont l’expérience du commerce international. Des contacts qu’il faut utiliser
Il a estimé que la création d’institutions spécialisées dans le domaine des exportations et des secteurs spécialisés contribuera au développement de l’activité d’exportation en Algérie. A ce propos, il a proposé également de contrôler les importations et de réduire la contrebande et la protection du produit national.
